[PHOTOS] Une famille crée de magnifiques œuvres d’art avec des galets: une activité thérapeutique élaborée durant les confinements

Par Anna Mason
21 octobre 2022 07:34 Mis à jour: 21 octobre 2022 07:41

Lorsque Leva Slare et sa famille ont commencé à créer des œuvres d’art à partir de galets sur la plage, ils l’ont surtout fait pour sortir et être créatifs durant le premier confinement au Royaume‑Uni. Mais ils ont rapidemment pris conscience de l’impact thérapeutique de cette activité, ils ont ressenti un grand bien-être et en ont fait un passe‑temps commun.

Leurs créations étaient si réussies que d’autres personnes ont commencé à les repérer et à partager des photos en ligne. Une des premières créations à avoir attiré l’attention des baigneurs était un papillon très élaboré, puis une autre, un petit escargot amusant.

Encouragée, la famille a commencé à partager ses créations en ligne. Désormais, ils vendent avec succès des impressions sur Etsy et ont même réalisé des calendriers pour des organisations caritatives locales.

(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
Colombe de la paix pour l’Ukraine. (Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
Hommage à la reine Elizabeth II. (Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
Leva Slare, 50 ans, avec son mari, Dzintars, 53 ans. (Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)

Parents de quatre enfants, le couple originaire de Lettonie vit en Angleterre depuis 10 ans. Leur maison, située le long de la côte Nord du Devon, est parfaite pour leurs aventures de chasse aux trésors. Des morceaux de verre poli multicolores, de jolis coquillages ou des cailloux, bien des matériaux peuvent servir à l’élaboration de nouvelles créations artistiques. Hiboux, chiens, dauphins, pommes, coccinelles, lézards, la famille Slares a représenté un nombre incroyable de sujets.

Tout a commencé lorsque les enfants se sont retrouvés bloqués à la maison du fait de la pandémie en 2020, explique Leva pour Epoch Times. Son plus jeune fils, Emanuel, aujourd’hui âgé de 14 ans, devait réaliser un mandala pour l’école. Comme ils étaient autorisés à sortir pendant 30 minutes pendant le confinement, la famille s’est rendue à vélo à la plage et a fabriqué un mandala simple à partir de coquillages.

« C’est là que nous avons réalisé que cette activité était vraiment thérapeutique, très bonne pour notre santé mentale. »

(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)

Aujourd’hui, la famille se rend généralement à la plage une ou deux fois par semaine, et la réalisation d’une œuvre d’art sur la plage prend quatre ou cinq heures. Parfois, après avoir terminé de dessiner schématiquement la figure sur du papier et rassemblé les matériaux, ils doivent se dépêcher parce que la marée arrive.

Une fois l’ouvrage achevé, Dzintars hisse sa femme sur ses épaules afin qu’elle photographie leur chef‑d’œuvre. Le plus ardu est de collecter les cailloux, beaucoup de cailloux. Et de ne pas abandonner à mi‑chemin.

« Il faut être très, très patients. La patience est une qualité et j’espère que nos enfants l’apprendront grâce à cette activité… Et c’est un bon moyen d’être ensemble à l’extérieur, loin des ordinateurs. »

L’œuvre d’art réalisée par Leva à partir de fruits et de fleurs tombés chez ses parents en Lettonie. (Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)

Issue d’une génération d’enfants qui couraient, jouaient et dansaient constamment dehors, Leva – ancienne danseuse de ballet – affirme qu’elle et son mari encouragent l’activité chez leurs enfants. Les deux aînés sont grands, mais les deux plus jeunes les rejoignent souvent pour aller à la plage.

Emanuel aime passer du temps avec ses amis, jouer au football et aider à ramasser les galets, tandis que leur fille Elizabeth, 12 ans, est très créative et aime travailler avec les galets.

« Elle est heureuse de créer ses propres œuvres d’art. Quand nous avons fait le loup, elle a fait le petit loup. Pareil pour le macareux. Quand nous avons fait le macareux, elle a fait un petit macareux. »

Le macareux moine. (Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)

L’océan a une résonance particulière pour tous les Slares. Originaires de Lettonie, ils ont vécu au bord de la mer Baltique. « On l’a dans le sang », affirme Leva.

La famille a reçu des réactions positives de personnes du monde entier qui ont acheté leurs œuvres d’art en version imprimée ou qui ont vu les photos en ligne. Leva avoue que c’est une leçon d’humilité de savoir que le passe‑temps inventé par sa famille a inspiré d’autres ménages désormais réunis sur la plage autour de cette activité.

« Nous avons commencé avec de petits escargots amusants. Et maintenant, d’autres familles nous disent qu’elles ont trouvé beaucoup de joie, beaucoup de paix dans cette activité. »

Ci‑dessous d’autres créations :

(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
(Avec l’aimable autorisation de Beach4Art)
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