Plus de 8 Français sur 10 estiment qu’il faut interdire les partis et associations qui soutiennent le terrorisme islamique

Par Sarita Modmesaïb
12 octobre 2023 18:57 Mis à jour: 12 octobre 2023 18:57

Ce sondage CSA pour Cnews, paru ce mercredi 11 octobre, révèle que 86% des Français sont favorables à une dissolution des partis ou associations qui soutiennent le terrorisme islamique.

Depuis cinq jours, alors que le monde retient son souffle après l’attaque perpétrée par le Hamas sur Israël, s’accompagnant de massacres, actes barbares et prise d’otages, certains partis d’extrême-gauche en France ont pris position pour le Hamas, refusant de qualifier cette attaque de « terroriste » ou affirmant « soutenir la lutte des Palestiniens ».

Une majorité de Français, tous bords politiques confondus, a exprimé son opposition à maintenir l’existence de telles organisations, partis politiques ou associations.

Les Français les plus âgés (65 ans et plus) sont le plus favorables à ces interdictions, 93%, contre 80% des moins de 35 ans, reporte CNews.

Selon les catégories socio-professionnelles, ce sont les CSP+, cadres, chefs d’entreprises et professions libérales, ainsi que les inactifs, qui manifestent davantage de fermeté envers ces organisations, avec 88% de favorables à leur interdiction, pour un peu moins chez les CSP- (81%).

Concernant les tendances politiques des sondés, à droite, on atteint plus de 90% de personnes favorables à cette interdiction: 92% des sympathisants du parti présidentiel Renaissance, 93% des Républicains et même 96% des proches du Rassemblement national ainsi que 97% des Reconquête font part de leur souhait de fermeté envers ces partis ou associations qui font l’apologie du terrorisme islamique.

A gauche, la majorité prédomine encore, mais avec une baisse des chiffres à l’extrême-gauche. Si 88% des électeurs du Parti Socialiste se positionnent en faveur d’une interdiction, seuls 76% des sympathisants EELV et 64% de La France Insoumise manifestent, sans surprise, de la fermeté envers ces organismes.

Scissions à la Nupes, enquête au NPA 

Outre la prise de position de Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis, refusant à la fois de condamner les attaques terroristes du Hamas en Israël et de qualifier cette attaque de « terroriste », les propos de Philippe Poutou, au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), ne passent pas du tout.

Dans un communiqué, le parti d’extrême-gauche a « rappelé son soutien aux Palestiens et aux moyens de lutte qu’ils et elles ont choisis pour résister ». Une enquête a été depuis diligentée contre ce parti pour « apologie du terrorisme ». Dès mardi, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avait réagi en demandant un « traitement immédiat, ferme et systématique » des propos faisant l’apologie du terrorisme.

A la Nupes, les propos de LFI ont déclenché l’ire des socialistes, communistes et écologistes. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, juge « inacceptable que la direction de La France Insoumise n’arrive pas à prononcer que le Hamas est une organisation terroriste ».

Nicolas Mayer-Rossignol, premier secrétaire délégué du PS, estime qu' »on ne peut pas travailler avec des gens incapables de condamner le terrorisme. La politique ce sont des valeurs, des principes. Nous demandons que le Parti socialiste suspende immédiatement toute action politique collective avec LFI ».

La maire de Paris, Anne Hidalgo, s’était fendue d’un tweet, rappelant sa position contre la Nupes: « Je redis solennellement à ma famille politique, le Parti socialiste, qu’il est temps de mettre un terme à la mésalliance avec Jean-Luc Mélenchon qui n’a rien d’une union. »

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