Première propagation du virus du PCC sur un navire porte-conteneurs international qui embarque en Chine

Par Chriss Street
2 avril 2020 16:34 Mis à jour: 2 avril 2020 16:34

Le plus grand exploitant de porte-conteneurs au monde a annoncé que les membres de l’équipage d’un de ses grands navires qui chargent les marchandises dans un grand port chinois ont été testés positifs pour le virus du PCC (Parti communiste chinois)*, communément appelé le nouveau coronavirus.

AMP-Maersk a confirmé le 26 mars que sept membres d’équipage à bord de son Gjertrud Maersk amarré au port de Ningbo en Chine ont été évacués vers un hôpital local. Cinq marins ont été testés positifs pour le virus du PCC*, quatre d’entre eux ont été infectés mais sont toujours sans symptômes. Le navire est maintenant en quarantaine dans le port.

Chaque année, le groupe sous pavillon danois transporte en moyenne 12 millions de conteneurs, avec 768 navires dans 300 ports de 130 pays. Maersk emploie 79 900 personnes dans le monde entier, mais seuls 10 % environ des effectifs sont des marins.

En plus des fermetures d’usines en Chine qui ralentissent la demande, les principaux ports du monde entier ont imposé des quarantaines pouvant aller jusqu’à deux semaines aux navires porte-conteneurs à leur arrivée pour tenter de limiter la propagation du virus du PCC.

Ces retards ont entraîné une forte baisse des volumes de conteneurs dans les principaux ports américains de Los Angeles et de Long Beach. Le volume total en EVP (équivalent vingt pieds) en février a chuté de près de 23 % dans le port de Los Angeles, et de 10 % dans le port de Long Beach par rapport au même mois de l’année dernière, selon le Maritime Executive.

Mais comme l’économie chinoise et ses ports se remettent lentement en marche, la Chambre internationale de la marine marchande (ICS) et l’Association internationale des ports et havres (IAPH) ont conjointement appelé le 24 mars le groupe des 20 principales économies à mettre fin aux retards et à permettre à la marine marchande de continuer à circuler.

Le secrétaire général de l’ICS, Guy Platten, a insisté pour que les équipages des navires soient considérés comme des travailleurs indispensables : « S’assurer que les marins peuvent voyager sans restriction excessive est la clé pour maintenir le flux de nourriture, de médicaments et de produits essentiels vers les pays qui en ont le plus besoin. »

L’ICS représente 80 % de la flotte marchande mondiale.

COUVERTURE SPÉCIALE SUR LE VIRUS DU PCC

Le Fonds monétaire international redoute que le virus du PCC ne déclenche une récession mondiale. Les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 ont donc exprimé leur soutien, lors de vidéoconférences, à un « plan d’action » visant à limiter les pertes d’emplois et de revenus dues à la pandémie, tout en s’efforçant d’atténuer les perturbations de l’approvisionnement causées par la fermeture des frontières, selon Reuters.

Mais l’annonce du 26 mars de la transmission du virus du PCC dans un port chinois à l’équipage d’un énorme navire capable de transporter 9 074 TEU (Unité de longueur de conteneur : TEU, twenty-foot equivalent unit, équivalent vingt pieds soit 6,1 mètres de long) est un désastre pour l’industrie maritime et les principaux pays exportateurs asiatiques que sont la Chine, le Japon et la Corée du Sud.

Les principaux pays importateurs d’Europe et d’Amérique du Nord vont probablement instaurer des quarantaines portuaires encore plus longues et d’autres restrictions qui menacent de provoquer un autre gel de la chaîne d’approvisionnement mondiale.

Le communiqué officiel du G20 publié le 31 mars s’est concentré principalement sur la direction des groupes de travail pour développer un plan d’action contre le coronavirus au cours des deux prochaines semaines. Ce plan doit se concentrer sur les problèmes d’endettement des nations les plus pauvres du monde et fournir une aide financière aux économies de marché émergentes qui ont connu des pertes de capitaux de 76 milliards d’euros, a rapporté Reuters.

La seule indication d’une accélération du commerce a été l’engagement verbal visant à maintenir les marchés ouverts pour assurer le flux continu de matériel médical, d’équipement et d’autres biens de première nécessité.

Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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