Une mère de famille de 49 ans est retranchée depuis lundi matin sur une grue d’un important chantier de Reims (Marne) pour protester contre les conditions de scolarisation de son fils autiste, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Autisme Handicap. Stop au mépris », peut-on lire sur une grande banderole déployée depuis le haut de la grue de plusieurs dizaines de mètres.
« #Autisme #Handicap Stop au mépris » : une femme est perchée à 55m de hauteur sur une grue à #Reims pour dénoncer la mauvaise prise en charge scolaire de son fils autiste. pic.twitter.com/Y8kCasaARL
— France Bleu Champagne-Ardenne (@fbleuchampagne) September 14, 2020
« Elle ne descendra que lorsque nos revendications auront été entendues », a déclaré son mari lors d’un point presse tenue lundi dans la matinée aux abords du chantier, précisant que sa femme se trouvait dans la grue depuis 05H00.
Le couple, parent d’un garçon de huit ans, demande « une personne compétente avec un emploi stable et sécurisé grâce à un salaire décent pour accompagner la scolarité » de leur fils « autiste non verbal ».
Maman Enfant autiste au Sommet d’une Grue à Reims, elle demande un Educateur spécialisé pour accompagner son enfant à l’école et une prise en charge @AeshCgtNat @CLE_Autistes @AccessibleTOUS @CNCPH_fr @MaxiCrocoTSA @mimi834 @CCompagnon_ @dsitko65 @HANDI_SOCIAL @s_cluzel pic.twitter.com/nj35tb4KYP
— collCitoyenHandicap (@CHandicap) September 14, 2020
« Dans son cas, une éducatrice spécialisée s’impose », exige-t-il.
« Chaque année, on recommence à zéro », s’insurge le mari qui critique également les propos de Sophie Cluzel, secrétaire d’État aux handicapés, qui s’était félicitée fin août de la hausse du nombre d’élèves handicapés accueillis dans les écoles.
Ce lundi 14 septembre, la mère du jeune Rémi, Neslihan Beaufort, est montée au somme d’une grue sur le chantier de la future grande piscine de Reims. Avec son mari, elle veut dénoncer le manque de soutien pour scolariser son fils autiste. https://t.co/ChhyGLuXil #handicap pic.twitter.com/l7wDG8V9f8
— Un Handicapé (@UnHandicap) September 14, 2020
« Quand elle dit que tout va bien, cela été la goutte d’eau qui nous a fait réagir. Car ce n’est pas vrai ! », explique-t-il.
Il demande également « le remboursement du reste à charge des professionnels et libéraux qui interviennent auprès des enfants ».
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