Bien que triplement vacciné, Jean-Charles et Lydie, qui étaient partis faire un safari en Afrique du Sud pour leurs vacances, ne s’attendaient à se retrouver en quarantaine pour leur retour en France. Une situation rendue possible depuis l’arrivée du variant Omicron.
Ils sont aujourd’hui en colère : Jean-Charles et Lydie, triplement vaccinés mais testés positif au Covid-19 il y a une semaine à Roissy-Charles de Gaulle – au retour de leur vacances en Afrique du Sud – ont été dans l’obligation d’être placés à l’isolement dans un hôtel proche de l’aéroport, et non chez eux, pourtant à quelques kilomètres de là, a rapporté Le Parisien.
En effet, selon l’arrêté préfectoral qui leur a été adressé, l’État peut « s’opposer au choix du lieu de quarantaine », s’il ne présente pas assez de garanties. Jean-Charles et Lydie ont donc été contraints non seulement de vivre dans une chambre étroite, mais également de payer 1800 euros la location. « C’est scandaleux. Personne ne peut payer autant, surtout pour un lieu qui n’est pas choisi. L’isolement devrait être gratuit », a dénoncé Jean-Charles, qui a ajouté : « On peut à peine contourner le lit, c’est déprimant ».
Un couple triplement vacciné en colère après une semaine d’isolement forcé à Roissy
Testés positif à leur retour d’Afrique du Sud, ils n’ont pas pu se confiner à leur domicile. Ils ont été contraints de payer 1800 euros pour une chambre étroitehttps://t.co/TwU2hYLSEc
— Le Parisien (@le_Parisien) December 13, 2021
À noter qu’aucun des deux ne sait s’ils ont été infectés par Omicron, le fameux variant originaire d’Afrique du Sud, jugé plus contagieux que le variant Delta. Une situation qui accentue davantage leur colère.
« En prison, on a le droit à une promenade, ici non », a précisé Jean-Charles, irrité par le staff de l’hôtel qui ne les laisse pas mettre le nez dehors. Le seul contact avec autrui se limite à des mails et au moment des plateaux-repas du matin, du midi et du soir, et encore… ils sont apportés via une table spéciale déposée devant leur porte, qui empêche toutes sorties. De plus, « ils n’arrivent pas à heures fixes et ne sont pas bons », a pesté Jean-Charles.
Aux dernières nouvelles, le couple devait fournir un test négatif pour avoir le droit de rentrer chez eux, en théorie dès ce mercredi. « On a hâte de rentrer », avait indiqué Jean-Charles.
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