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Rouen - un ambulancier sauve une femme poignardée devant une clinique : « Si je n’intervenais pas, elle était morte »

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L'agression a eu lieu à quelques mètres de la clinique Mathilde à Rouen. Crédit : Frédéric Bisson - Flickr.

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Durée de lecture: 3 Min.

Lundi dernier, une femme de 53 ans a été sauvagement poignardée avec un tournevis par son ex-compagnon. Par chance, un ambulancier est intervenu à temps et l’a secourue.
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Le 22 octobre en fin d’après-midi, un ambulancier quitte la clinique Mathilde lorsqu’il est témoin d’une agression « hyper violente » à quelques mètres de là, rue de Lessard.
Sous le regard de badauds trop occupés à filmer pour intervenir, un homme frappe une femme d’une cinquantaine d’années avec un objet brillant qu’il ne parvient pas tout de suite à identifier.
« J’ai couru sans réfléchir et je suis arrivé derrière celui qui portait les coups », a expliqué l’ambulancier au site actu.fr.
« Je l’ai attrapé et je l’ai désarmé. C’est en saisissant l’arme que j’ai vu que c’était un tournevis », poursuit le héros du jour.
Il parviendra à plaquer l’agresseur au sol et à l’immobiliser. Très virulent, ce dernier « continuait de menacer [la victime] et me disait qu’il allait me retrouver. C’est clair, il était décidé à la tuer ».

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Une fois l’agresseur maîtrisé, les jeunes qui filmaient la scène avant que l’ambulancier n’intervienne décidèrent de le lyncher et se ruèrent vers lui avant de lui asséner plusieurs « coups de pied au visage ».
« C’était un véritable début de lynchage. Ils ont frappé parce qu’il était au sol. Ils m’auraient frappé ensuite, sans faire de distinction », confie le bon samaritain.
Il faudra qu’un passant « style rugbyman » s’interpose pour calmer les jeunes voyous.
L’ambulancier eut ensuite les mains libres pour joindre le SAMU, tandis qu’un praticien de la clinique Mathilde administrait les premiers soins à la victime.
« Si son pronostic vital n’a pas été engagé, c’est parce que l’homme a été désarmé », souligne celui qui l’a sauvée.
Interpellé par une équipe de police secours, l’agresseur a été placé en garde à vue et un appel à témoin a été lancé afin de recueillir tous les « éléments utiles à l’enquête en cours ».
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