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Ségolène Royal limogée de son poste d’ambassadrice des Pôles

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Photo: PHILIPPE HUGUEN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

L’ex-ministre Ségolène Royal a annoncé mardi que l’exécutif envisageait de « mettre fin » à ses fonctions d’ambassadrice des Pôles en raison de ses critiques récurrentes du gouvernement, s’estimant déjà licenciée et assurant qu’elle n’entend pas se taire.
L’ex-candidate à la présidentielle de 2007 publie sur Facebook une lettre des ministères des Affaires étrangères et de la Transition écologique, dont le Canard enchaîné a publié le premier des extraits, affirmant qu’il « est envisagé de mettre fin » à ses fonctions.

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Mme Royal reproduit une lettre datée du 7 décembre, envoyée au regard de ses « récentes prises de paroles publiques qui mettent en cause la politique du gouvernement » à laquelle, soulignent les ministères, elle est « étroitement associée » en sa « qualité d’ambassadrice, titulaire d’un emploi à la décision du gouvernement ».
La lettre prévient qu’un « prochain Conseil des ministres pourrait examiner le projet de décret mettant fin à vos fonctions d’ambassadrice ».

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Ségolène Royal, faisant référence à l’article du Canard enchaîné, estime pour sa part que son « licenciement de cette mission bénévole sur les pôles a déjà eu lieu, sans entretien préalable ».
« Je comprends par cette lettre que le Président de la République va mettre fin à mes fonctions (lors) d’un prochain Conseil des ministres puisque je n’ai pas l’intention de renoncer à ma liberté d’opinion et d’expression garantis par la Constitution. J’en prends acte », ajoute-t-elle sur sa page Facebook.

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La ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, a également lancé dimanche un ultimatum à l’ambassadrice des pôles Ségolène Royal, la sommant de « faire un choix » si elle veut garder sa fonction impliquant un « devoir de réserve ».
L’ex-ministre et candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a multiplié ces derniers temps les attaques à l’encontre du gouvernement, publiant en décembre des tweets critiquant le pouvoir sur les pesticides, la réforme des retraites, ainsi que la proximité d’Emmanuel Macron avec « le monde du business mondialisé ».