Rudy Giuliani : Le régime chinois a commis un « acte de guerre » en laissant le virus se propager et contaminer le monde

Par Ivan Pentchoukov et Jan Jekielek
7 octobre 2020 17:43 Mis à jour: 7 octobre 2020 17:54

Rudy Giuliani, avocat de Donald Trump et ancien maire de la ville de New York, a déclaré mardi que le Parti communiste chinois (PCC) avait délibérément gardé ses frontières ouvertes pour maximiser les dommages causés au reste du monde par le virus du PCC, communément appelé coronavirus.

Le même jour, l’ancien maire de New York a qualifié le coronavirus de « virus du PCC » sur Twitter. Dans une interview accordée à Epoch Times, il a expliqué qu’il avait intentionnellement choisi ce nom, car il tient le régime communiste pour responsable de la pandémie, qualifiant les méfaits commis par ce régime « d’acte de guerre ».

« La Chine était au courant de son existence un mois à un mois et demi avant qu’ils ne nous le disent », a-t-il martelé. « Ils ont fermé la Chine et, après, pendant des mois, ils ont permis à des milliers et des centaines de milliers de Chinois de voyager dans toute l’Europe et dans tous les États-Unis. »

« Quand ils ont fermé la Chine, ils savaient à quel point c’était dangereux. Et ils voulaient s’assurer que le reste du monde soit aussi endommagé que la Chine. C’est une chose totalement méprisable à faire. Si vous voulez, vous pouvez considérer cela comme un acte de guerre. »

M. Giuliani a fait une nette distinction entre la Chine proprement dite et le régime communiste chinois, soulignant que le peuple chinois a été aussi victime du PCC que le reste du monde.

« J’ai pensé qu’il serait beaucoup mieux de l’appeler le virus du PCC, parce qu’il ne s’agit pas du peuple chinois », a-t-il expliqué. « La grande majorité des Chinois n’en ont aucune idée. Ils en ont même été les victimes. Ils ont été aussi victimes que nous. »

Rudy Giuliani a fait ces remarques le lendemain du retour de Trump à la Maison-Blanche après un séjour de quatre jours à l’hôpital Walter Reed. Le président américain a été déclaré positif au virus du PCC le 1er octobre. Au cours du week-end, alors que Trump était encore à l’hôpital, Giuliani a accusé le PCC d’être responsable de l’infection du président américain.

Il a également indiqué que « c’est très dommage » que des noms comme « virus chinois » et « virus de Wuhan » n’aient pas été largement utilisés aux États-Unis, mettant en cause de ce fait l’influence du PCC.

« Je pense que c’est à cause de l’emprise du Parti communiste chinois sur une grande partie de l’Amérique que ces termes ne se sont pas ‘collés’ aux relations commerciales avec la Chine – la Chine que beaucoup de personnes très influentes considèrent être plus importante que l’Amérique », a précisé M. Giuliani.

Dès le mois d’avril de cette année, Donald Trump a laissé entendre que le PCC paierait un prix fort pour la pandémie. Rudy Giuliani a souligné que Trump avait tenu ses promesses et que « ce n’est pas encore fini ».

« Il n’y a aucune raison d’informer les Chinois de ce à quoi nous pensons ou de ce que nous allons faire », a-t-il laissé entendre. « Il le fait déjà. Et je dirais qu’il y a plus à venir. »

FOCUS SUR LA CHINE – Touché par le virus, Trump pourrait être plus ferme face à la Chine

Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.