Dans une interview accordée au Parisien, la journaliste météo s’est confiée sur son état de santé. Maman d’une petite fille de presque deux mois, elle avait annoncé être atteinte d’un cancer le 15 février dernier.
Virgilia Hess, qui avait déclaré mi-février sur les réseaux sociaux qu’elle portait à la fois la vie et la maladie, « deux choses complètement antinomiques », s’est récemment confiée dans les colonnes du Parisien. La journaliste météo, âgée de 32 ans, vient de donner naissance à une petite Léna-Rose, qui se porte à merveille.
Une maman comblée malgré tout
« Mon soleil, comme j’appelle ma fille, va très bien. Elle va avoir 2 mois le 6 mai », déclare la trentenaire. « Je suis une maman comblée, mon conjoint m’aide énormément, mes parents ne sont pas loin, j’ai la chance d’être très bien entourée. Ce qui n’est pas le cas de beaucoup de femmes à qui je parle », reconnaît-elle.
« Elle n’était pas encore née mais elle m’avait déjà sauvé la vie ! » a-t-elle par ailleurs confié dans un long post Instagram daté du 23 avril dernier, à propos de sa petite Lena-Rose. Elle précise que si elle n’avait pas été enceinte, elle ne s’en serait « sans doute pas aperçue à temps ».
La présentatrice météo mentionne encore auprès du quotidien francilien qu’elle aurait aimé attendre d’avoir accouché pour commencer la chimio, mais cela n’était pas possible et « il fallait aller vite », en raison de l’évolution très rapide de son cancer. Elle regrette aussi de ne pas pouvoir pu allaiter son bébé, « à cause des chimios ».
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« J’avais l’impression d’être une bête de foire »
Même si elle estime avoir eu de la chance, son cancer ayant été dépisté tôt grâce à sa gynécologue, le protocole n’en est pas moins lourd. « J’en suis à ma quatrième chimiothérapie, la moitié du traitement. Après les chimios, je suis très fatiguée, il y a encore des jours où je craque, mais j’ai le moral. Et le moral, pour moi, c’est 50% de la guérison », admet-elle.
« Quand je suis arrivée à ma première chimio avec mon ventre arrondi, j’avais l’impression d’être une bête de foire », se rappelle-t-elle, car avoir un cancer en étant enceinte est « rarissime ». N’arrivant pas à « digérer la nouvelle », elle avait alors décidé d’écrire ce qu’elle ressentait, ce qui lui a permis « de relativiser pas mal de moments compliqués ».
Évelyne Dhéliat l’a incité à faire son « coming out médical »
« Cela m’aide et ça aide d’autres femmes. Ce n’est pas grand-chose, mais je reçois plein de remerciements de femmes qui vivent ou ont vécu la même chose et qui se sentent moins seules. J’ai pris un tsunami quand j’ai appris ma maladie, puis une grande vague d’amour », assure celle qui a également échangé avec l’ancienne présentatrice météo et marraine de l’association Ruban rose, Évelyne Dhéliat. Elle aussi a eu un cancer du sein, dix ans plus tôt.
La trentenaire souligne encore ne pas avoir dévoilé sa maladie « pour que les gens s’apitoient sur [son] sort, ni pour recevoir du soutien », mais bien « pour sensibiliser les femmes et leur passer un message positif ». « Depuis que je l’ai annoncé, la plupart de mes copines et collègues ont fait une mammographie », se félicite-t-elle, stipulant que plus de 12.000 femmes meurent d’un cancer du sein chaque année en France.
« Je me dis que ce n’est qu’une parenthèse dans ma vie, que ça aurait pu être pire et que ça ira mieux. Et ça m’aide à garder le moral », conclut-elle.
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