Saint-Malo – Deux policiers violemment agressés pendant une intervention devant une discothèque : « Personne n’est à l’abri »

Par Paul Tourège
19 juin 2019 17:42 Mis à jour: 12 juillet 2019 14:27

Les deux agents avaient été appelés par le service de sécurité de l’établissement qui se trouvait débordé suite à une rixe.

Dimanche dernier, vers 6h30, deux policiers ont été violemment agressés à la sortie d’une discothèque par une dizaine d’individus. « La soirée se passait bien, sans incident. Je ne comprends pas pourquoi la situation a dégénéré », déplore le gérant de la boîte de nuit dans les colonnes de Ouest-France.

« Cela s’est passé sur le parking, on venait de fermer l’établissement. Le service de sécurité a décidé d’appeler la police, face à la violence de la bagarre. C’était dangereux car des clients attendaient le bus », ajoute-t-il.

Dépêché sur place, un équipage de police est pris à partie dès son arrivée sur les lieux. Un agent perdra connaissance après avoir été frappé au visage, tandis que son collègue sera plaqué au sol par un des protagonistes de la rixe. Les assaillants ne finiront par prendre la fuite qu’au moment de l’arrivée d’une seconde patrouille de police.

Le policier ayant perdu connaissance a été hospitalisé. Il souffre de plusieurs plaies au visage et a également eu une dent cassée pendant la bagarre. « Je suis en colère, c’est incompréhensible d’en arriver là », confie le gérant de la discothèque.

« C’est compliqué de faire son métier »

L’exploitation des bandes des caméras de vidéosurveillance placées à l’extérieur de l’établissement a déjà permis aux enquêteurs d’interpeller plusieurs personnes soupçonnées d’avoir pris part à l’agression des deux policiers. Placé en garde à vue, l’auteur présumé du coup de poing au visage de l’agent ayant été hospitalisé doit être déféré devant un juge.

« Nous ne sommes pas dans le 93, mais à Saint-Malo. Il n’y a plus aucun respect et personne n’est à l’abri. Nous demandons à la justice la plus grande fermeté », a déclaré Frédéric Gallet, secrétaire départemental du syndicat Alliance, aux journalistes de Ouest-France.

« La nuit, c’est de plus en plus violent. C’est compliqué de faire son métier », renchérit Kevin Perrault – membre de la brigade de nuit à Saint-Malo et du syndicat CFTC-FPIP.

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