Sébastien Chenu dénonce un « 14-juillet de la honte »

Par afp
15 juillet 2019 09:07 Mis à jour: 15 juillet 2019 14:15

Après les heurts la veille dans plusieurs villes de France en marge des célébrations de la qualification de l’Algérie pour la finale de la CAN, le porte-parole du Rassemblement national (RN), Sébastien Chenu a dénoncé lundi, un « 14-juillet de la honte ».

« J’ai le sentiment d’un 14-juillet qui était un 14-juillet de la honte du début jusqu’à la fin », a critiqué le porte-parole du RN, en citant aussi le président de la République conspué avant le défilé, les Black Blocks qui ont « dévasté les Champs-Élysées », des « opposants politiques arrêtés alors qu’il n’y avait rien ».

« Leurs victoires sont nos cauchemars. À chaque fois qu’il y a un match avec l’Algérie, et depuis un certain nombre d’années, Manuel Valls, Premier ministre à l’époque l’avait déjà condamné, à chaque fois il y a des problèmes », a critiqué le député du Nord.

« Je note qu’il n’a pas de problèmes lorsque nos compatriotes qui sont d’origine italienne, portugaise, etc., choisissent de fêter la victoire d’une équipe qui leur tient à cœur », a-t-il ajouté.

« On a le sentiment, non pas d’un patriotisme algérien mais d’un rejet de ce qu’est la France, c’est-à-dire les gens qui manifestent, non pas une liesse populaire mais une liesse algérienne sur les Champs-Élysées, en réalité, se sentent plus algériens que français », a-t-il déploré.

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, un total de 282 personnes ont été interpellées dimanche soir lors de heurts intervenus sur le territoire en marge des célébrations de la qualification de l’Algérie et 249 ont été placées en garde à vue.

Le député du Nord a tenu à souligner : « Il n’y a pas de casse en Algérie lorsque l’équipe d’Algérie gagne, il n’y a pas ce type d’incidents, ça se passe très bien parce que je pense que le pouvoir algérien ne tolérerait pas cela ».

Jeudi dernier, les rassemblements de supporters célébrant la victoire de l’Algérie en quart de finale avaient été ternis par des incidents jugés « inacceptables » par le gouvernement, notamment dans le quartier des Champs-Élysées où des commerces avaient été dégradés et pillés.

En marge du défilé du 14-Juillet, trois figures des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle et Eric Drouet, ont été placées en garde à vue dimanche pendant quelques heures, après leur interpellation aux abords des Champs-Élysées.

D. S avec AFP

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