Sept chiots Huskies volés: « ils ne sont même pas en âge d’être séparés de leur maman! », se désole la propriétaire de l’élevage

Par Emmanuelle Bourdy
15 décembre 2023 12:29 Mis à jour: 15 décembre 2023 14:21

Sept magnifiques chiots Huskies sibériens, âgés d’un peu plus d’un mois, ont été volés dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 décembre dernier, à l’élevage Zorsky au Barp (Gironde). Une disparition d’autant plus inquiétante que les chiots ne sont ni pucés, ni vaccinés et pas encore sevrés. Une plainte a été déposée par la propriétaire des lieux.

« Nés le 2 novembre 2023, ils ne sont même pas en âge d’être séparés de leur maman ! », a indiqué ce 14 décembre sur son compte Facebook l’élevage Zorsky. En 15 ans, c’est la première fois qu’un vol se produit, rapporte Actu.fr. Choquée par cet acte, la propriétaire a déposé plainte ce lundi mais pour le moment, l’enquête n’a pas avancé.

Un camion blanc suspect, repéré la veille de ce vol

Chloé Zorzano, la propriétaire de l’élevage Zorsky explique à nos confrères s’être rendue compte, le 11 décembre au matin, que « la porte du chalet était ouverte ». Elle précise que les sept chiots ont été enlevés, à savoir quatre mâles et trois femelles, seule leur mère a été épargnée. Comme celle-ci a confiance en les humains, elle « n’a rien fait » et « n’a pas compris » ce qu’il se passait cette nuit-là. Aujourd’hui, celle-ci est « complètement paniquée » et « appelle sans cesse les chiots », se désole Chloé Zorzano.

« C’est sûr qu’ils ont été volés car les bébés ne sortent pas comme ça », poursuit-elle, sachant que le prix moyen d’un bébé Husky avoisine les 1200 euros, précise Actu.fr. D’ailleurs, la veille de ce vol, un camion blanc avec trois hommes à l’intérieur avait été repéré en train d’observer l’élevage.

« On pense que c’est pour les vendre, on nous a dit que ça pouvait être pour des labos »

Le jour même de cette triste découverte, la propriétaire de cet élevage a déposé plainte auprès de la gendarmerie, qui n’a, pour le moment, pas avancé dans les investigations. « On pense que c’est pour les vendre, on nous a dit que ça pouvait être pour des labos », indique encore Chloé Zorzano, qui tente de les retrouver en épluchant les petites annonces sur des sites de ventes, tels que Leboncoin, et en surveillant les réseaux sociaux.

« Alertez les vétérinaires près de chez vous, de notre côté c’est fait », est-il mentionné sur le compte Facebook de l’élevage, qui a pris soin de mettre un petit descriptif de chaque chiot pour « aider à les reconnaître », ou dans le cas où des personnes tomberaient sur des annonces « étranges ».

« Merci de bien vérifier la date de publication des annonces que vous nous envoyez, je reçois plus de 100 annonces par jours et beaucoup d’entre elles ne peuvent pas correspondre car elles ont été publiées avant le 11 décembre », est-il encore stipulé sur le réseau social, qui appelle à partager l’annonce au plus grand nombre. Toute personne susceptible d’avoir de nouveaux éléments pouvant faire avancer l’enquête est priée de contacter le numéro de téléphone suivant : 06 84 97 93 84.

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