«Si je me suicide, ce n’est pas réel»: Elon Musk répond aux spéculations sur sa santé mentale

Par Nina Nguyen
5 décembre 2022 08:44 Mis à jour: 5 décembre 2022 10:22

Elon Musk a assuré, lors d’une séance de questions‑réponses en direct après la publication du premier lot relatif aux « Twitter Files », qu’il ne nourrissait pas de pensées suicidaires, comme certains l’ont laissé entendre.

Ce commentaire faisait suite à une question visant à déterminer si le nouveau PDG de Twitter était « suicidaire », car de multiples discussions ont eu lieu sur son état mental.

« Je n’ai pas de pensées suicidaires… Si je me suicide, ce n’est pas réel ! » a déclaré Musk le 3 décembre dernier, alors que 100.000 personnes suivaient le débat sur Twitter Spaces. Les « Twitter Files » sont un ensemble de documents qui révèlent les activités de censure menées par Twitter à l’approche de l’élection présidentielle de 2020.

Musk plaisantait étant donné les révélations contenues dans ces dossiers et les intentions qu’il a exprimées pour s’assurer que les autorités politiques ne puissent avoir aucune influence occulte sur l’entreprise à l’avenir, des personnalités et des institutions puissantes pourraient éventuellement souhaiter sa disparition.

« Twitter est la seule entreprise qui n’est plus en collusion et qui ne se contente plus de suivre ce groupe de pensée PNJ, je devrais probablement renforcer ma sécurité ou autre chose », a‑t‑il déclaré.

PNJ indique les « Personnages non-joueurs » des jeux vidéo, ce qui désigne les personnes suivant le narratif dominant à défaut de penser par elles‑mêmes et de prendre leurs propres décisions.

La série de communications internes à Twitter, rendue publique par la nouvelle direction de Twitter de Musk et le journaliste indépendant Matt Taibbi vendredi, a dévoilé des communications qui montrent comment d’anciens cadres de Twitter ont censuré des articles sur le fameux ordinateur portable de Hunter Biden à l’approche de l’élection présidentielle de 2020. Elon Musk a souligné plus tôt dans la semaine que cela équivalait à une ingérence électorale.

Samedi, le milliardaire a également démenti les affirmations des médias qui prétendent que Twitter est « une sorte d’enfer de droite », assurant que ce n’est « absolument pas le cas ».

« En fait, il y a beaucoup moins de bots, beaucoup moins de trolls et c’est en réalité, je pense, beaucoup plus amusant et intéressant. Nous le constatons d’ailleurs avec les minutes d’utilisation et la moyenne quotidienne d’utilisateurs. »

Musk a expliqué que la censure mise en place par Twitter avait favorisé les candidats démocrates, notant que la norme appliquée aux candidats républicains des États‑Unis était « très différente de celle adoptée pour les candidats démocrates ».

« Je ne dis pas que c’est définitivement le cas. Il semble qu’il y ait eu deux poids, deux mesures : les démocrates n’ont pas été censurés et les causes défendues par la gauche n’ont pas été censurées, mais les causes soutenues par la droite et les républicains l’ont été », a‑t‑il expliqué lors de la séance de questions‑réponses.

« Je pense que c’est franchement évident pour toute personne qui utilise Twitter sans avoir besoin de consulter les fichiers Twitter. Ce n’était pas impartial. »

Le milliardaire a fait remarquer que la censure de Twitter à l’encontre des personnes de droite relevait « ouvertement du comportement que l’on peut attendre d’une organisation d’extrême gauche établie à San Francisco ».

« Donc, de leur point de vue, cela ne semble pas être injuste », a‑t‑il noté. « C’est simplement leur vision du monde. »

Apple relance la publicité

Au cours de la séance de questions‑réponses, Musk a également répondu aux allégations formulées par de nombreux annonceurs qui fuient Twitter depuis son arrivée à la tête de la plateforme et les changements radicaux qu’il a apportés tant au niveau du personnel que du système, comme l’assouplissement de nombreuses pratiques de modération des contenus de Twitter.

D’après Musk, Apple, qui est « le plus gros annonceur sur Twitter historiquement et actuellement », a pleinement relancé les publicités, « ce qui est fort appréciable ».

« Je pense que nous commençons à voir beaucoup d’annonceurs reprendre également leurs investissements », a‑t‑il ajouté. « Je pense que les gens lisent toutes ces histoires dans les médias et pensent ensuite qu’elles sont vraies, alors qu’elles ne le sont pas ».

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