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Soupçons de favoritisme: le maire de Grenoble, Éric Piolle, relaxé

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Le maire EELV de Grenoble Eric Piolle (c) attend avec François Langlois, ancien directeur général des services de Grenoble (g) avant une audience à la salle du tribunal correctionnel de Valence, le 26 septembre 2022.

Photo: by JEFF PACHOUD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le tribunal correctionnel de Valence a prononcé mardi la relaxe générale sur l’affaire de favoritisme dont était soupçonné le maire écologiste de Grenoble dans l’attribution d’un marché public par sa ville, a-t-on appris auprès de l’avocat de ce dernier.
Le délibéré a été rendu sans motivation à l’audience et les motivations seront données aux parties ultérieurement, a précisé à l’AFP Me Thierry Fourrey.
« Relaxe générale dans l’affaire de la Fête des Tuiles. Je tiens à souligner la qualité du débat contradictoire lors du procès. Je suis depuis le début au service de la justice. J’assume mon rôle de maire, chef d’une organisation, mais je reste un justiciable comme tout le monde », a tweeté Eric Piolle.
L’édile de 49 ans avait comparu avec six co-prévenus fin septembre à Valence, où l’affaire avait été dépaysée, pour des accusations d’octroi d’avantages injustifiés au bénéfice de l’association « Fusées » chargée de l’organisation d’une fête populaire à Grenoble en 2015 et 2016.
Le procureur n’avait requis aucune condamnation
Lors du procès fin septembre, le procureur Laurent de Caigny avait épargné Eric Piolle, estimant qu’il n’y avait pas de certitude « qu’il a manoeuvré » ou « dissimulé ». Il n’avait donc pas réclamé de condamnation, sans toutefois demander explicitement la relaxe.
Pour l’ancien directeur général des services municipaux François Langlois et une employée, le procureur n’avait pas non plus requis de peine, estimant qu’ils avaient agi « de bonne foi ».
Il avait, en revanche, réclamé des amendes avec ou sans sursis pour les quatre autres prévenus – deux ex-agents territoriaux de Grenoble et deux représentants de « Fusées » – pour avoir commis ou profité d’une forme de « délit de bureau ».
Les débats des 26 et 27 septembre, assez techniques, avaient largement porté sur la nature de la prestation du collectif culturel pour les deux premières éditions de la Fête des Tuiles, qui n’avaient à l’époque pas fait l’objet d’appel d’offres, exposant les intervenants à des soupçons de favoritisme.