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Statue de la Vierge Marie brisée, statuette du petit Jésus décapitée… une église rennaise ferme ses portes jusqu’à nouvel ordre

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Basilique Saint-Aubin de Rennes.

Photo: Capture d'écran/Google Maps

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Ces derniers jours, la basilique Saint-Aubin, place Sainte-Anne, dans le centre-ancien de Rennes (Ille-et-Vilaine) a été victime d’une vague de vandalisme. Des dégradations terriblement irrespectueuses qui conduisent malheureusement à sa fermeture.
Une série d’actes de vandalisme révoltante. Le curé de la paroisse Notre Dame de Bonne Nouvelle à Rennes, le père Nicolas Guillou, voit rouge après les profanations de plusieurs statues de la basilique Saint-Aubin, située place Sainte-Anne.
Il faut dire que la semaine passée a été particulièrement éprouvante pour la communauté chrétienne locale et les habitants. Lundi 13 janvier, dans cette même église, une statue de Notre-Dame de Lourdes a été retrouvée brisée à l’ouverture de l’église. La ville, propriétaire de la figurine, avait porté plainte.
Mais ce n’est pas tout. Il y a peu, ce sont les troncs de la cathédrale Saint-Pierre et ceux de l’église Saint-Germain qui avaient été pillés. L’an dernier, à Saint-Melaine, une statue de Jésus avait été dérobée. Des chaises avaient aussi été renversées et des nappes enlevées, énumère Le Télégramme.
« Un fond antireligieux »
Dernier acte de destruction en date, une statuette du petit Jésus dans la crèche, qui a été retrouvée décapitée ce jeudi 16 janvier, rapporte 20 Minutes. La tête de celle-ci est introuvable. « Il y a un mélange de tristesse et de colère », indique l’abbé, qui a déposé plainte. « C’est une dégradation qui a un fond antireligieux, souffle Nicolas Guilloux. Ce fait s’ajoute à de nombreux autres. »
Après une prière de réparation organisée dimanche après-midi à la basilique, la décision a été prise de fermer les portes de l’église jusqu’à nouvel ordre pour « apaiser les choses et voir comment on peut s’organiser ».
« C’est malheureux d’en arriver là mais nous réfléchissons à installer un système de vidéosurveillance dans toutes les églises du centre-ville, indique le père Nicolas Guillou. Ce n’est pas normal mais on doit y réfléchir pour la sécurité des biens mais aussi des paroissiens ».
Après plusieurs actes de dégradations sur du petit mobilier, la cathédrale de Rennes a également décidé fin décembre de fermer ses portes tous les jours de la semaine de 12 heures à 15 heures.