L’Écosse cherche à punir une présentatrice télé et chasseuse américaine

Par Colin Fredericson
28 décembre 2018 02:38 Mis à jour: 9 novembre 2019 02:50

Une présentatrice de la télévision et chasseuse américaine a suscité l’indignation du public après avoir publié sur les médias sociaux des photos de son voyage de chasse en Écosse, elle fait maintenant face à des accusations criminelles.

Selon le Daily MailLarysa Switlyk, animatrice de Larysa Unleashed, n’a enfreint aucune loi sur la chasse lors de son voyage très médiatisé, mais les autorités locales espèrent l’inculper en vertu d’une loi qui précise comment on peut utiliser des fusils de chasse empruntés.

En réponse, Roseanna Cunningham, membre du Parlement écossais, a publié une déclaration sur Twitter concernant la possibilité de modifier la loi pour refléter l’indignation.

« Nous comprenons parfaitement bien pourquoi tant de gens trouvent ces images de trophées d’animaux de chasse si bouleversantes. L’abattage responsable et approprié d’animaux fait partie de la gestion durable des terres et l’abattage de certains animaux sauvages, dont les cerfs et les chèvres, n’est pas illégal. Cependant, nous comprenons les préoccupations suscitées par ces images et, conséquemment, le secrétaire de l’environnement examinera la situation et déterminera s’il y a lieu de clarifier ou de modifier la loi », peut-on lire dans le message de Mme Cunningham.

En réponse à ceci, Mme Switlyk a lancé des T-shirts qu’elle vend via son site web. Elle écrit que la totalité du produit des ventes sera consacrée aux efforts de conservation.

View this post on Instagram

? that curl ~ having the time of our lives hunting Scotland ??????? ?

A post shared by Larysa Switlyk (@larysaunleashed) on

Les T-shirts portent des slogans tels que : « Ne me laissez pas attraper votre chèvre », « Chasseur barbare » et « Mangez plus de chèvres ».

Les comptes de Mme Switlyk sur les médias sociaux montrent plusieurs photos de ses voyages de chasse, y compris ses poses tout sourire avec ses victimes.

Sur l’une de ses photos sur Twitter, on la voit tenir de la viande fraîche de sa chasse, elle a écrit :

« La nature est mon supermarché. La viande sauvage biologique fraîche sans stéroïdes, hormones ou antibiotiques. C’est de là que provient ma viande, vous savez d’où vient votre viande ? Je ne m’excuserai JAMAIS d’être une chasseuse ! N’hésitez pas à me bloquer si vous n’aimez pas mon message, cela ne me blessera pas du tout. »

Bien que bon nombre des commentaires formulés sous les messages de Mme Cunningham soient d’accord pour contrôler la population animale par l’abattage, ils semblent s’opposer à la façon dont l’abattage est présenté.

« Ne pensez-vous pas que les Américains en tenue de combat avec des fusils de sniper qui se prennent en selfie de félicitations peuvent être qualifiés d’« abattage responsable », a commenté @ruth_wishart.

Dans un autre échange sur Twitter, le commentateur @ZuluEleven a dit qu’il avait été payé pour faire l’abattage lui-même, mais que le gouvernement n’avait pas d’argent pour payer les services des abatteurs professionnels d’animaux à plein temps. Il commente également que les Highlands écossais gèrent depuis des siècles l’activité du tourisme de chasse.

Un lien vers Athina Sporting publié dans les commentaires montre en effet une compagnie faisant de la publicité pour des voyages de chasse en Écosse. Les animaux qui se prêtent à la chasse incluent le tétras, la bécasse des bois, la bécassine, le cerf, le chevreuil et la chèvre sauvage. Le site Web comprend également des vidéos d’enseignement sur la chasse.

Voici l’animal le plus braconné au monde…
et ceux qui font tout pour le sauver

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.