Tarn : une maire visée par l’extrême gauche pour son parrainage à Éric Zemmour

Par Léonard Plantain
4 mars 2022 11:28 Mis à jour: 4 mars 2022 11:28

Depuis la validation de son soutient à Eric Zemmour, Céline Boyer ne pensait pas subir des représailles. Maire de Vindrac-Alayrac dans le Tarn, elle reçoit désormais des inscriptions injurieuses déposées aux entrées de son village.

Samedi matin, Céline Boyer, la maire de Vindrac-Alayrac, une petite commune du Tarn de 165 habitants, a eu la mauvaise surprise de découvrir à l’entrée de son village des panneaux avec des inscriptions injurieuses, a rapporté La Dépêche.

« Ici, le maire Céline Boyer soutient Zemmour. Heil Céline », était affiché, agrémenté de croix gammées. Pareil de l’autre côté du village : « Ici, Mme le maire donne sa voix à Zemmour. Honte à toi ! » pouvait-on lire. Un tag a également été découvert sur le mur de la mairie, avec cette phrase : « On sait qu’ici ça soutient Zemmour. Grrr » signé de trois points, signifiant « Mort aux vaches », une formule visant les forces de l’ordre souvent utilisé par l’ultra-gauche, au même titre que « ACAB ».

Des propos qui ont vu le jour à la suite de son parrainage rendu public le 15 février par le conseil constitutionnel. Depuis, Céline Boyer a déclaré qu’elle ne regrettait pas son parrainage à Eric Zemmour, qu’elle renouvellerait « instantanément ».

« C’est un pouvoir du maire de faire respecter la démocratie », a-t-elle affirmé auprès de Valeurs actuelles. Elle a également ajouté avoir simplement accompli « son devoir » et être « clair et net » : « J’accorde mon parrainage à Eric Zemmour. Tout le village est au courant », a-t-elle assuré.

Concernant le tag, Céline Boyer a déclaré avoir déposé plainte : « C’est une dégradation du bien public, c’est inadmissible. Déjà que les finances de la commune sont limitées », a-t-elle ajouté. Depuis, une enquête a été ouverte pour dégradation du bien public et des prélèvements sur la peinture ont été faites sur place.

Quant aux panneaux aux entrées de la commune : « Ce sont des propos désagréables, diffamatoires. Mais surtout ce sont des menaces, des tentatives d’intimidation », a-t-elle déclaré, en précisant qu’elle allait déposer une nouvelle plainte.

Pour Jean-Jacques Gros, le délégué départemental du parti Reconquête : « Ce sont des néo-fascistes qui continuent leur travail d’intimidation. Ils espèrent ainsi nous faire reculer, mais ils provoquent l’effet inverse. Ce matin encore, nous étions au marché de Lavaur, et je peux vous dire que les gens n’apprécient pas ce genre de méthode », a-t-il conclu.

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