« The Musketeers »: points forts et anecdotes de la série

4 juin 2015 08:29 Mis à jour: 4 juin 2015 08:30

 

Le premier épisode de The Musketter,  série produite par la BBC, a été diffusé mercredi soir sur TMC. La série anglaise, adaptée du roman d’Alexandre Dumas, raconte l’histoire de d’Artagnan et de ses compères; l’engouement outre-Manche pour cette nouvelle version promet à la série un bel avenir.

Les aventuriers épéistes imaginés par Dumas ont connu des dizaines d’adaptations sur petit et grand écran. La BBC a donc elle aussi fait ses choix sur le réalisme des personnages, les reconstitutions historiques ou le degré de violence montré à l’écran. « Ce n’est pas une adaptation du livre. C’est davantage une série d’aventures inspirées du livre, de ce qui se passait à l’époque et d’événements un peu plus contemporains« , explique Adrian Hodges a avoué dans un entretien accordé au podcast Geek Syndicate Barry. 

The Musketter se veut avant tout pour le grand public; on y  tue sans faire couler le sang, et on rigole dès que l’occasion se présente. « C’est une série populaire, une aventure romanesque imaginée pour le grand public », confirme Jessica Pope, productrice de la BBC.

Le Paris du XVIIème siècle est explorée de fond en comble. Églises, tavernes, jardins et palais royaux ont été reconstitués de façon fidèle à une trentaine de km de Prague, où a lieu le tournage. On retrouve donc la griffe de la BBC, documentée et soucieuses des détails.

La psychologie des personnages a aussi droit a son lifting. Aux oubliettes, le langage châtié de l’époque, oubliée, la devise des « Uns pour tous, tous pour un ». « Nos mousquetaires sont des hommes tourmentés, plus égoïstes, plus durs » souligne Santiago Cabrera(Aramis). D’après Tom Burke (Porthos), ces derniers « tiennent autant du noceur que du dandy ». 

Les personnages féminins sont pour leur parts imprégnés des idées contemporaines sur la condition féminine. Dépendantes de leur mari malgré tout, elles montrent tout de même une prise d’initiative étonnante, telle Tamla Kari, qui joue Constance de Bonacieux. « Elle est d’ailleurs considérée par les 4 garçons comme leur égal », déclare cette dernière.

Anecdotes sur la série

Porthos a partagé une anecdote lors d’une entrevue avec un journaliste de tf1. « Nous étions dans un hôtel et j’ai essayé de faire peur à Athos en bondissant sur lui. Sauf que ce n’était pas lui. L’homme était tellement terrifié. Je me suis excusé auprès de lui. Il ne parlait pas anglais, j’ai donc essayé de lui montrer par des signes que j’étais vraiment désolé. Ensuite je suis descendu voir les autres et ils m’ont demandé où j’étais. (Rire) ». L’acteur se réjouit de l’ambiance de tournage:  « Nous avons partagé ces moments que personne d’autre que nous quatre n’a vu. On a créé cette complicité entre nous » 

Karim Bashir,champion d’escrime britannique, a approuvé la prestation de Luke Pasqualino (D’Artagnan) avec le Guardian: « Il serait facile pour un puriste de critiquer ces combats. Il y a un certain nombre de différences (…) mais il y a aussi des similarités, notamment dans le jeu de jambes et le maniement de l’épée (…) D’Artagnan a un jeu de jambes très léger, et il est très bon dans le changement de direction. Il mérite une médaille d’or. » Le comédien s’est déclaré touché par ces propos.

Peter Capaldi (Richelieu) a fait une mauvaise chûte lors du tournage du dernier épisode. S’empêtrant dans une robe de mariée, il est tombé sur le pouce, dont l’articulation s’est disloquée. L’acteur britannique n’a pas pour autant perdu son flegme : « Ce sont les risques du métier, quand on est aventurier », a t-il simplement déclaré.

Petit florilège de vannes dans ce montage humoristique de Youtube:

Source : Anecdotes sur la série The Musketeers – AlloCine

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