Toulouse: elle part travailler à l’étranger mais continue de toucher le RSA, percevant à tort 11.000 euros

Par Emmanuelle Bourdy
26 août 2022 18:45 Mis à jour: 26 août 2022 18:45

Pour avoir « omis » de mettre à jour sa situation auprès des services de la CAF (Caisse d’allocations familiales) et n’avoir donc pas déclaré son déménagement à l’étranger, une jeune femme a continué de percevoir le Revenu de solidarité active (RSA) durant plusieurs mois. Elle a ainsi perçu à tort la somme de 11.000 euros. Ce mardi 23 août, elle a été convoquée au commissariat de Toulouse (Haute-Garonne) pour fraude aux prestations sociales.

Durant deux ans et demi, une jeune femme a continué de percevoir le RSA, alors qu’elle avait quitté la France pour un pays du Golfe persique, rapporte La Dépêche du Midi. Une enquête, menée par la CAF et le Conseil départemental de Haute-Garonne, a révélé qu’elle avait indûment perçu un total 11.000 euros, entre mars 2018 et octobre 2020. Les officiers de la police judiciaire du commissariat de Toulouse l’ont reçue ce mardi.

Elle a reconnu les faits

La jeune femme, originaire de Toulouse, avait commencé à percevoir le RSA en 2017 après en avoir fait la demande. Elle avait alors 25 ans et touchait environ 500 euros par mois, précisent nos confrères. En mars 2018, elle était partie travailler à l’étranger mais n’avait pas déclaré sa nouvelle situation auprès des services de la CAF.

Ce n’est que fin 2021 que les contrôleurs de l’organisme, chargés de détecter les éventuelles fraudes, ont découvert l’escroquerie. La trentenaire, qui est depuis revenue en France, s’est présentée à son audition accompagnée de son avocat. Elle a reconnu les faits face aux policiers toulousains, leur indiquant que ce trop perçu lui avait permis de joindre les deux bouts en pleine crise sanitaire.

La fraudeuse sera de nouveau convoquée devant les tribunaux le 5 juin 2023, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). CNews rappelle que les peines encourues dans ce type de délit peuvent aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 375.000 euros d’amende. En 2021, les contrôleurs ont recensé pas moins de 43.208 cas de fraudes dans l’Hexagone, soit un montant total d’un peu plus de 300 millions d’euros.

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