Logo Epoch Times

Tourcoing: une association féministe compare l’interdiction du burkini à l’Holocauste

top-article-image

Photo d'illustration. Crédit : FETHI BELAID/AFP/Getty Images.

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

La présidente d’une association féministe et musulmane de Tourcoing a comparé sur Facebook l’interdiction du burkini à l’extermination des juifs.
Selon La Voix du Nord, Zakia Meziani, présidente de l’association féministe et antiraciste « Identité plurielle » s’est insurgée contre l’interdiction du burkini dans les piscines municipales. Dans un post sur Facebook (retiré depuis mais La Voix du Nord a gardé une copie), elle a comparé l’interdiction du burkini à la déportation et l’extermination des juifs : « Sinon, pour en finir et arrêter de tourner autour du pot : 1) Faut-il une loi pour rouvrir Dachau et y interner les femmes musulmanes « voilées » de France ? 2) Faut-il une loi pour exterminer les femmes musulmanes « voilées » de France ? (Solution finale) »

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Sur la page de l’association, les militantes persistent et signent : « Ces femmes voilées à qui on interdit d’étudier, travailler, de s’amuser, accompagner même leurs gamins dans les sorties scolaires etc., que l’on a tué socialement et malgré tout cela ne suffit pas, leur vue même insupporte, eh bien il faut aller au bout de cette logique éradicatrice.»
L’association féministe avait aussi comparé en mai, le terrorisme à la chasse avec en commentaire : « Le terrorisme patriarcal est le plus meurtrier, pourtant c’est celui qui choque le moins. »
Les réactions sur les réseaux sociaux ne se sont pas faites attendre:

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Depuis plusieurs semaines, des militantes musulmanes de l’association Alliance Citoyenne ont forcé l’accès des piscines à Grenoble en portant des burkinis. Elles affirmaient se battre sans conviction religieuse et pour la liberté des femmes. Le Premier ministre avait sifflé la fin de la récréation fin juin, en affirmant que les règles des piscines publiques doivent être respectées et « aucune conviction religieuse » ne peut être prise en compte pour y déroger.