Trump défie Biden : prouver que les votes n’ont pas été obtenus illégalement pour entrer à la Maison-Blanche

Par Janita Kan
28 novembre 2020 18:14 Mis à jour: 29 novembre 2020 08:54

Le président américain Donald Trump a déclaré ce vendredi que le candidat démocrate Joe Biden ne pourra entrer à la Maison-Blanche en tant que prochain commandant en chef que s’il est en mesure de prouver que les votes en sa faveur n’ont pas été « obtenus de manière frauduleuse ou illégale ».

« Joe Biden ne pourra entrer à la Maison-Blanche en tant que président des États-Unis que s’il peut prouver que ses ridicules ’80 000 000 de voix’ n’ont pas été obtenues de manière frauduleuse ou illégale. Quand vous voyez ce qui s’est passé à Détroit, Atlanta, Philadelphie et Milwaukee, une fraude électorale massive, il a un gros problème insoluble ! » a écrit Trump dans un post sur Twitter.

Ce message montre que M. Trump est déterminé à ne pas abandonner ses efforts pour contester les résultats des élections générales de 2020 dans plusieurs États clés. L’équipe de la campagne de Donald Trump est confrontée à une bataille difficile dans ses contestations judiciaires déposées en Pennsylvanie et au Michigan, qui visent à protéger l’intégrité et la justesse des élections. L’équipe de la campagne a également exprimé son soutien aux procès intentés dans d’autres États clés pour contester les résultats du 3 novembre.

Pendant ce temps, l’ancienne procureure fédérale Sidney Powell est chargée de représenter les électeurs de Géorgie et du Michigan qui ont voté pour Trump, en contestant les résultats des élections dans ces deux États, en raison d’allégations de « fraude massive », notamment de bourrage des urnes et de manipulation des votes en utilisant le système de vote Dominion. Donald Trump avait précédemment annoncé que Mme Powell faisait partie de l’équipe de la campagne, mais dans une déclaration ultérieure, cette même équipe de campagne a déclaré que Mme Powell « pratiquait le droit de son propre chef ».

Donald Trump et son équipe de campagne ont insisté sur la nécessité de protéger le caractère sacré des urnes tout en affirmant que les démocrates essayaient de lui voler l’élection en comptant des bulletins de vote tardifs, ce qu’ils prétendent être illégal. Lui et ses équipes juridiques ont fait valoir que les bulletins postés avant le 3 novembre, le cachet de la poste faisant foi, mais reçus après le jour du scrutin ne devraient pas être comptabilisés et que les votes qui ont été comptés sans la présence d’observateurs républicains dans les centres de dépouillement devraient également être considérés comme des votes illégaux.

Le président américain a également affirmé que les résultats ont été entachés d’irrégularités et de fraude électorale. L’avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, qui dirige les démarches de contestations de l’équipe de la campagne, a affirmé que les démocrates avaient fait de gros efforts dans les États clés pour voler ces États au profit de Joe Biden.

Rudy Giuliani affirme que la campagne compte au moins dix témoins qui sont prêts à apporter leur contribution sur la fraude électorale devant les tribunaux mais qui ne peuvent pas encore se faire connaître publiquement, car cela pourrait mettre leur vie en danger. Il affirme également qu’il a au moins 1 000 déclarations sous serment de citoyens alléguant des actes répréhensibles, ce qui est « suffisant pour renverser n’importe quelle élection ».

« Si nous allons présenter des choses au tribunal, si nous vous les présentons, les juges ne vont pas être très contents de nous. Et enfin, je dois vous dire que nos témoins ne veulent pas être exposés à la miséricorde de cette presse agressive », a-t-il déclaré.

Bien que certaines affaires soient toujours en cours, un certain nombre d’affaires déposées par l’équipe de la campagne Trump dans ces États ont été rejetées par les juges ou retirées. De nombreuses affaires ont également été introduites par des tiers, mais sont confrontées à des difficultés similaires.

Vendredi, le troisième circuit d’appel a rejeté le recours de l’équipe de la campagne Trump en Pennsylvanie, qui contestait les résultats des élections dans cet État. Le panel a décidé que la contestation de l’équipe de la campagne Trump n’avait pas de fondement, en affirmant que « ce sont les électeurs, et non les avocats, qui choisissent le président. Ce sont les bulletins de vote, et non les dossiers, qui décident des élections. Ici, les bulletins de vote sont régis par la loi électorale de Pennsylvanie ».

Les avocats Jenna Ellis et Rudy Giuliani ont répondu à la décision en déclarant que l’affaire allait être portée devant la Cour suprême.

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