Un couple a refusé l’avortement il y a 22 ans, leur jolie fille est maintenant une source d’inspiration

Par Robert Jay Watson
25 avril 2020 16:25 Mis à jour: 1 mai 2020 20:09

Il y a près de 22 ans, un couple a été témoin du miracle de la vie après avoir refusé un avortement.

Leur bébé, une fille, est née « parfaite et en bonne santé » contre toutes les affirmations des médecins selon lesquelles elle ne survivrait certainement pas.

Déterminés à donner une chance à leur bébé, les futurs parents Peter et Suzanne Guy ont ignoré la recommandation d’un avortement médicalisé ; la courageuse maman a porté le bébé jusqu’à 26 semaines. Heureusement, comme si c’était leur destin, la mère et la fille ont survécu à une césarienne d’urgence.

Vingt-deux ans plus tard, leur jolie fille Rachel continue à s’épanouir et à être une source d’inspiration.

Peter et Suzanne Guy (Avec l’aimable autorisation de Live Action)

En 1998, Peter et Suzanne étaient anéantis en entendant dire que leur enfant à naître n’avait aucune chance de survie. Lors d’une échographie à 22 semaines, un médecin a dit à Suzanne qu’il devait « y avoir quelque chose de défectueux en ce qui concerne les chromosomes » chez son bébé.

Le pronostic du deuxième médecin était encore pire : en sept ans de pratique, personne dans une position telle que la leur n’avait refusé d’avorter. Peter se souvient que le seul autre examen que le médecin pouvait leur proposer pour confirmer le diagnostic médical était un rapport d’autopsie.

« C’était bouleversant », a confié Peter dans la vidéo de Live Action. « C’était un moment qui a changé notre vie parce que nous aimions notre enfant. »

(Avec l’aimable autorisation de Live Action)

Avoir un enfant était une chose que la famille Guy attendait avec impatience. Lorsque Suzanne est finalement tombée enceinte, leur joie s’est vite transformée en terreur. Compte tenu des complications liées à sa grossesse, son médecin lui a dit que son bébé n’aurait ni reins ni vessie. En poursuivant sa grossesse, elle risquait sa propre vie.

Cependant, fidèle à sa foi en Dieu, le couple a cru que, quoi qu’il arrive, les enfants ont leur raison d’être. Lorsque le médecin a tenté de consoler Suzanne en pensant à ses futurs enfants, la future maman dévastée a refusé d’avorter cette vie minuscule.

« Je me fiche que nous ayons cent autres enfants », a-t-elle dit au médecin. « Cette vie compte. »

Lorsque le couple a partagé la nouvelle avec sa famille, la mère de Suzanne les a encouragés en leur rappelant que « tant qu’il y a un battement de cœur, il y a de l’espoir ».

Suzanne Guy avec sa fille Rachel, née prématurément, en 1998. (Avec l’aimable autorisation de Live Action)

Le couple a fait preuve de courage, a gardé sa foi et a maintenu le cap. Dans le groupe de paroissiens à leur église, ils ont trouvé un médecin qui était prêt à tenter de mettre le bébé au monde et de sauver cette vie. Suzanne a été alitée.

Le couple a été averti par les médecins que si par hasard le bébé naissait vivant, il n’aurait « aucune qualité de vie » et ne serait pas assez fort pour pleurer ou bouger. Mais, contrairement à toutes les prédictions, tout le monde a entendu leur fille Rachel gémir juste après la naissance. Les médecins ont même dit que la nouveau-née fougueuse avait essayé de saisir leur stéthoscope.

« Tout ce que je me disais, c’est qu’elle était vivante », se souvient Suzanne.

Quant à Rachel, une fois devenue adulte, elle a reconnu que la foi de ses parents était la raison pour laquelle elle avait eu la chance de vivre. « Si mes parents ne s’étaient pas battus pour moi, a dit la jeune femme, j’aurais manqué une vie qui est une telle joie. »

Suzanne Guy avec sa fille Rachel (Avec l’aimable autorisation de Live Action)

Rachel est maintenant militante pour le mouvement pro-vie et a même écrit aux médecins qui avaient recommandé aux parents l’interruption de la grossesse.

« Mon espoir en écrivant aux trois médecins qui voulaient mettre fin à ma vie était qu’ils entendent parler du pardon de Jésus, a confié Rachel à Live Action, et qu’ils soient également contraints de ne plus jamais suggérer qu’un parent avorte son enfant. »

À sa grande surprise, deux des trois médecins ont répondu positivement. Depuis, Rachel utilise son histoire pour faire campagne en faveur de la création d’une liste de médecins qui « défendent la vie et lutteront pour celle-ci quoi qu’il arrive ».

À long terme, Rachel souhaite que sa liste pro-vie soit mise à la disposition des centres de crise pour femmes enceintes à travers les États-Unis, ainsi qu’à la disposition de toutes les femmes qui cherchent à prendre soin d’elles-mêmes et de leur bébé à naître.

Regardez l’histoire inspirante de la naissance de Rachel ci-dessous :

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