« Un drapeau qui flotte à la place de rien, j’en suis fier », a déclaré Emmanuel Macron à propos du drapeau européen sous l’Arc de Triomphe

Par Emmanuelle Bourdy
21 janvier 2022 22:28 Mis à jour: 21 janvier 2022 22:28

Pour célébrer le début de la présidence française à l’Union européenne, Emmanuel Macron avait fait déployer un gigantesque drapeau européen dans l’Arc de Triomphe le 1er janvier dernier, provoquant alors une polémique. À l’occasion de son discours au Parlement européen mercredi 19 janvier, il en a profité pour aborder de nouveau cette question.

Ce mercredi 19 janvier, le chef de l’État a rappelé, à l’occasion de son discours au Parlement européen, que le drapeau européen avait flotté sous l’Arc de Triomphe le 1er janvier dernier « pour célébrer ce semestre de présidence du Conseil de l’Union européenne ». Cette décision avait alors suscité de vives critiques de la part des élus politiques à droite, le drapeau européen ayant été retiré dès le 2 janvier.

« Le drapeau français ne flotte jamais le 1er janvier, à l’Arc de Triomphe, jamais »

Dans son discours du 19 janvier, Emmanuel Macron a tenu à préciser que le drapeau tricolore n’est toutefois déployé sous l’Arc de Triomphe que pour des cérémonies particulières, ainsi que le relaye CNews. « Le drapeau français ne flotte jamais le 1er janvier, à l’Arc de Triomphe, jamais », a-t-il insisté. En l’occurrence, il n’a pas été remplacé par le drapeau européen. Il a encore souligné qu’il aurait admis les critiques si « un drapeau se serait substitué à l’autre ». « Mais un drapeau qui flotte à la place de rien, j’en suis fier », a-t-il renchéri.

Marie Le Pen, la candidate du Rassemblement national à la présidence de la République, avait été la première à s’« outrer » par cette découverte du drapeau européen, ainsi qu’elle l’avait pointé sur Twitter. Elle avait estimé qu’il s’agissait d’une « provocation » offensant « ceux qui se sont battus pour la France », selon le journal Le Point.

Éric Zemmour avait quant à lui considéré qu’il s’agissait d’« un outrage », Valérie Pécresse d’une initiative visant à « effacer l’identité française ». Pour Jean-Frédéric Poisson, cela a été perçu comme « une injure à ceux qui ont donné leur vie pour la France, une injure à notre mémoire collective ».


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