Un enseignant panaméen a été condamné à 16 ans de prison pour les crimes de possession de pornographie infantile et d’actes obscènes, a rapporté vendredi le ministère public (MP).
L’homme, identifié comme étant Leonardo Bonette, est l’un des trois enseignants arrêtés en septembre dernier dans le cadre de l’opération Light of Childhood 5, qui a été menée dans sept pays des Amériques, dont le Panama.
De plus, il a été interdit pendant 16 ans à Leonardo Bonette d’enseigner dans un centre éducatif ou ailleurs, après avoir purgé sa peine principale.
Le ministère public a indiqué que L. Bonette avait été arrêté après que « les extractions correspondantes ont été effectuées sur les ordinateurs et les unités de stockage saisis, et que le matériel illégal a été détecté et présenté aux juges ».
Au Panama, la possession et la détention pour son propre usage de matériel pédopornographique sont punies de 5 à 10 ans, et la distribution de matériel pédopornographique de 10 à 15 ans, grâce à une réforme juridique approuvée en 2018, qui a doublé les peines dans certains cas.
Les statistiques du ministère public indiquent qu’entre janvier et novembre 2019, 33 plaintes ont été déposées pour pornographie infantile, 11 pour possession de pornographie infantile et 5 pour des actes d’exhibitionnisme obscène ou de pornographie impliquant des mineurs.
Opération internationale Luz de Infancia 5 (Lumière d’enfance 5)
L’opération Luz de Infancia 5 a eu lieu simultanément en septembre dernier aux États-Unis, au Brésil, en Équateur, au Chili, au Salvador, au Paraguay et au Panama.
Au Panama, 10 personnes ont finalement été arrêtées et ont fait l’objet d’une enquête, a déclaré à Efe Anilú Batista Carles, coordinateur de l’unité de flagrant délit et procureur de la section des décisions rapides et des litiges du ministère public.
Dans le cadre d’une enquête sur Internet, Interpol a déterminé des adresses IP – qui identifient l’interface réseau d’un appareil – au Panama et dans les six autres pays concernés qui ont téléchargé de la pornographie enfantine.
« Tout le monde ne peut pas entrer dans ces sombres pages web, ils se protègent, mais au final ils font de petites erreurs et l’alerte arrive » au niveau international, et c’est à partir de ce moment que « vous pouvez déterminer qui télécharge du matériel et d’où », a déclaré le procureur.
Parmi les 10 détenus au Panama se trouvaient trois enseignants, un fonctionnaire, un diplômé en informatique, un homme de 52 ans qui avait commis des délits de pornographie enfantine, deux Vénézuéliens et deux autres hommes, selon des informations officielles.
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