Un fils stupéfie sa mère en lui révélant avoir été un ancien joueur de base-ball, puis qui elle était

Par Catherine Yang
15 avril 2023 08:59 Mis à jour: 15 avril 2023 08:59

Christian, le fils de Cathy Byrd, s’est passionné pour le base-ball dès qu’il a su marcher. Il avait une petite batte, une balle, un gant et même un uniforme, et il pensait au baseball 24 heures sur 24, a expliqué sa mère. Le bambin était obsédé par le sport autant qu’il était talentueux, et une de ses premières vidéos a été visionnée des millions de fois, ce qui lui a permis de figurer dans un film d’Adam Sandler.

C’était d’autant plus inhabituel que ni Mme Byrd ni son mari ne s’intéressaient à ce sport, ni même ne le connaissaient vraiment. Mais après tout, le baseball était le passe-temps favori des Américains. Par conséquent, la découverte de ce sport par hasard aurait pu susciter l’intérêt de l’enfant.

Un jour, Christian a lancé avec désinvolture : « Avant, j’étais un grand joueur de base-ball ».

Mme Byrd tenta de le corriger : Christian voulait certainement dire qu’il « deviendrait » un jour un joueur de baseball important. Christian repoussa cette remarque, laissant ainsi ses commentaires bizarres perdurer.

« Un jour, il est devenu frustré — c’est un moment que je n’oublierai jamais. Il se tenait dans le salon, je lui lançais des balles, et il m’a dit : ‘Avant, j’étais un grand joueur de base-ball’. Et j’ai répondu : « Oh oui, un jour ». Je l’ai corrigé en lui disant : « Un jour, tu seras un grand joueur de base-ball ». Et il a tapé du pied sur le sol. Puis, il m’a répondu : « Non ! J’étais grand ! Comme papa ! »

« Ce jour là, j’ai vraiment compris ce qu’il essayait de nous dire, et que nous voulions ignorer. »

Mme Byrd explique qu’à ce moment-là, son esprit s’est ouvert un peu plus. Elle a commencé à écouter. Dès lors, les portes se sont ouvertes.

Babe Ruth était méchant avec moi

Petit à petit, le plus souvent juste avant de se coucher alors qu’il était somnolent, Christian partageait des informations que Mme Byrd commençait à assembler tel un puzzle. Au cours des deux ou trois années qui ont suivi, l’image s’est précisée.

Il était un grand joueur de baseball, un bon joueur. Il portait des crampons en métal et pas de casque. Il voyageait en train, pas en avion, et il passait la plupart de ses nuits à l’hôtel.

Mme Byrd suppose que Christian parlait d’une époque révolue, même s’il ne pouvait pas le savoir puisqu’il ignorait tout à ce sujet. Malgré tout, elle l’écouta et continua à soutenir son immense amour pour le base-ball.

Elle l’accompagna à un match des Yankees et des Red Sox au Fenway Park, où un indice particulièrement mémorable lui est tombé sous la main. En passant devant une photo géante de Babe Ruth, Christian s’est arrêté et s’est énervé. « Il a été méchant avec moi ! Je ne l’aime pas ! »

C’était très embarrassant parce que les gens passaient à côté de moi et se disaient : « Oh, ce gamin est sur la bonne voie. Vous savez, Babe Ruth était une espèce d’abruti’. Je riais et je me cachais le visage », a poursuivi Mme Byrd.

« Ces moments semblent drôles et idiots, mais il était si ému face à ces souvenirs. Nous avons dû quitter le stade, alors que nous avions des billets pour voir le match. Il était vraiment bouleversé. »

De toute évidence, il ne faisait pas semblant, c’est après cet incident que Mme Byrd a commencé à faire des rapprochements.

Cathy Byrd. (NTD)

Elle découvrit le livre de Carol Bowman « Children’s Past Lives » [Les vies antérieures des enfants] et réalisa qu’elle n’était pas seule — de nombreuses mères à travers les États-Unis partageaient des histoires similaires. Elle a alors décidé d’appeler Mme Bowman pour lui demander conseil. Mme Bowman lui proposa de poser des questions à Christian sur ses souvenirs, de lui montrer des photos de cette époque pour vérifier s’il était capable de trouver des informations permettant de l’identifier.

S’appuyant sur la piste de Babe Ruth, Mme Byrd a montré à son fils des photos de l’époque. L’une d’entre elles portait sur les New York Yankees et datait de 1927. Elle lui a alors demandé : « Christian, vois-tu quelqu’un ici qui n’aimait pas Babe Ruth ? ».

Il a pointé du doigt un type avec des fossettes, dont j’ignorais à l’époque l’identité, et il a dit « lui ». Puis il a ajouté, « C’est moi ».

« Lorsque vous entendez ce type de révélations, vous ne les prenez pas vraiment au sérieux et vous cherchez toujours des preuves, n’est-ce pas ? On ne se dit pas : « Oh, voilà mon fils dans une vie antérieure ». C’est en quelque sorte la dernière chose à laquelle on pense. »

Mme Byrd a donc appelé Mme Bowman.

Les vies antérieures des enfants

Mme Bowman est une pionnière incontestée des thérapies sur les vies antérieures, la première à avoir écrit un livre traitant spécifiquement des vies antérieures des enfants. Contrairement aux souvenirs qui émergent d’une séance de régression dans les vies antérieures sous hypnose, les enfants de moins de 7 ans évoquent parfois naturellement et spontanément des souvenirs qu’ils n’ont pas pu acquérir après la naissance, ce qui témoigne peut-être de l’existence d’une vie antérieure. Cela s’est produit avec le fils et la fille de Mme Bowman.

Mais ce n’est pas le phénomène lui-même qui a incité Mme Bowman à faire des recherches et à écrire sur ce sujet. Mme Bowman a constaté, chez ses propres enfants, qu’ils guérissaient d’une affection connexe après avoir retrouvé ces souvenirs. Sa fille a ainsi vu une phobie disparaître complètement. Quant à son fils, une phobie apparue soudainement a disparu aussi rapidement qu’elle était apparue, une fois les souvenirs abordés, et un problème physique qui ne réagissait pas à un traitement médical a également disparu. Ces souvenirs et ces symptômes se manifestaient probablement parce que l’âme avait besoin d’être guérie.

Mme Bowman est loin d’être la première à mener des recherches sur les vies antérieures d’enfants. Ces récits spontanés forment l’essentiel des recherches menées sur les vies antérieures, qui se poursuivent à l’université de Virginie depuis 40 ans, à commencer par les travaux du Dr Ian Stevenson, qui a recueilli des milliers de cas de ce type à travers le monde, dont plus de 1000 cas « résolus » pour lesquels il existait suffisamment de preuves pour établir l’identité de la personne évoquée dans une vie antérieure. Le Dr Jim Tucker, qui a poursuivi les recherches de M. Stevenson à l’université de Virginie, a fini par interroger Christian alors qu’il avait 5 ans.

La notion de vies antérieures, ou réincarnation, est l’une des plus anciennes croyances de l’humanité et faisait autrefois partie de toutes les grandes religions. Cette croyance est moins connue en Occident, où les premiers récits sont attribués à Platon, mais elle a été bannie à l’époque de l’empereur romain Constantin, qui a fusionné l’Église et l’État et a interdit toute mention de réincarnation dans la religion.

Ainsi, lorsque Mme Bowman s’est rendu compte que de nombreuses mères avaient vécu la même chose qu’elle, mais que beaucoup d’entre elles ne connaissaient rien des vies antérieures ou de ce qu’il fallait faire, elle a décidé d’écrire un guide, comme elle aurait voulu en trouver un, lorsque la phobie de son fils est apparue.

La mère de Lou Gehrig

Mme Byrd a regardé la photo et s’est rendu compte que son fils avait pointé Lou Gehrig du doigt en disant « C’est moi ».

Tout ce qu’elle savait de Lou Gehrig, c’est qu’il souffrait de sclérose latérale amyotrophique (SLA), souvent appelée maladie de Lou Gehrig. En tant que mère, cette information l’inquiétait. Christian avait parfois des difficultés à respirer et avait été hospitalisé à plusieurs reprises pour cette raison. Y avait-il un lien ?

Le joueur de la Major League Baseball surnommé « le cheval de fer » est mort jeune, à l’âge de 37 ans, deux ans après son discours emblématique « L’homme le plus chanceux » au Yankee Stadium. On se souvient de lui et on l’honore non seulement pour son incroyable palmarès, mais aussi pour son intégrité et son bon caractère.

Mme Bowman a conseillé à Mme Byrd de lui montrer d’autres photos en lui posant des questions plus générales, non suggestives, pour déterminer ce qu’elle pouvait identifier et si ses réponses étaient exactes.

Au fur et à mesure que Christian évoquait des éléments sur les relations de Lou Gehrig — avec Ruth, avec sa femme, avec ses parents – Mme Byrd a approfondi chacun d’entre eux, en creusant des pans d’histoire parfois obscurs et en découvrant des secrets de famille. Par exemple, Eleanor, la femme de Lou Gehrig, n’avait pas révélé à son mari et à ses parents que sa maladie était en phase terminale, les raisons des décisions qu’elle avait prises concernant ses biens, et les relations tendues qu’ils avaient eues. Ce que Christian affirmait pouvait être confirmé.

Mme Byrd n’osait pas partager le fait que Christian se souvenait de ses vies antérieures, et elle craignait encore plus que d’autres découvrent que son fils prétendait avoir été Lou Gehrig. Lorsque Christian finit par en parler à d’autres enfants avec lesquels il jouait au base-ball, tous ne furent pas tendres.

Un jour, Christian a parlé de la mère de Lou Gehrig, ce qui a fait l’effet d’une bombe.

Mme Byrd posait des questions sur la vie de Lou Gehrig lorsque Christian évoquait le sujet et, à sa grande surprise, il répondait comme si Mme Byrd connaissait les réponses parce qu’elle était là elle aussi. Elle était sa mère dans cette vie-là aussi. Mme Byrd a découvert que la mère de Lou Gehrig, Christina, était une immigrante allemande qui travaillait comme femme de ménage, et qu’elle avait survécu à son fils pendant 13 ans.

Christian a parlé de son attente alors qu’il était au paradis. Il attendait de renaître à nouveau auprès de sa mère.

Se réconcilier avec sa foi

La première personne à laquelle Mme Byrd a demandé conseil lorsqu’elle a découvert que son fils évoquait une vie antérieure est un pasteur. Elle lui a écrit une lettre à laquelle il a répondu qu’il prierait pour elle, mais qu’elle ne devrait pas partager cette histoire pour ne pas affecter ses relations avec les autres membres de l’église. Certains amis de Mme Byrd, à qui elle avait fait part de cette histoire, lui ont tenu des propos similaires et l’ont mise en garde contre le risque de se retrouver « du mauvais côté de Dieu ».

Mme Byrd prenait sa foi chrétienne au sérieux, ce qui l’a profondément blessée.

Lorsqu’elle a trouvé le livre et les coordonnées de Mme Bowman, ce fut pour elle une bénédiction.

« Ce livre m’a vraiment aidé, il m’a libéré de ma culpabilité. Peut-être que la réincarnation est quelque chose de vraiment réel », a déclaré Mme Byrd.

« J’ai alors commencé à faire de nombreuses recherches. J’ai étudié l’histoire de la réincarnation et toutes les religions et régions du monde où cette croyance est totalement acceptée. J’ai lu que les écritures gnostiques et l’Ancien Testament contenaient des enseignements sur la réincarnation et la re-naissance. Au quatrième siècle de notre ère, ces enseignements ont été retirés de la Bible. »

« J’ai étudié les philosophes de l’Antiquité, Platon, Socrate, et même ceux du début du XXe siècle, beaucoup d’écrivains ont parlé de la réincarnation. J’ai donc commencé à puiser dans d’autres sources et j’ai vu comment des passages de la Bible qui parlaient de la réincarnation ont été retirés parce que l’Église ne voulait vraiment pas que les gens puissent croire qu’ils pouvaient profiter d’une autre chance. C’est ainsi que j’ai pu comprendre l’histoire de la réincarnation. »

Lorsque Christian a révélé que Mme Byrd était aussi sa mère dans cette vie antérieure, Mme Byrd s’est lancée dans un second périple de recherches. Finalement, avec beaucoup de courage, elle s’est soumise à des séances de régression dans le passé avec un thérapeute conseillé par un ami. Cet ami lui a conseillé de ne pas avoir d’attentes particulières pendant les séances et de ne pas se sentir frustrée si aucun souvenir de Christina Gehrig n’apparaissait.

Mme Byrd s’est félicitée des trois séances qu’elle a suivies.

Grâce à ces souvenirs, elle a pu ressentir l’amour que Christina Gehrig portait à son fils. Elle a découvert l’amour et le deuil qui ont marqué la vie de Christina Gehrig, et des détails incroyablement précis concernant la maison dans laquelle ils vivaient, les animaux domestiques, les voisins, une montre que son fils lui avait offerte, un bracelet à breloques qu’elle voulait offrir à la petite fille qui vivait à côté et qui jouait souvent dehors avec son frère.

« Pour moi, c’est à ce moment-là que j’en ai eu la preuve », a déclaré Mme Byrd. « Même si Christian partageait des souvenirs avec nous depuis deux ans, je n’étais toujours pas convaincue. Je me demandais si c’était possible. Je me demandais si c’était réel ! Est-ce réel ? »

Mme Byrd a pu retrouver la famille voisine et confirmer que le bracelet avait bien été remis à la fillette. Il s’est avéré que le petit garçon était devenu pasteur.

Mme Byrd l’a d’abord appelé en lui disant qu’elle faisait des recherches sur Mom Gehrig pour un livre, avec l’intention de confirmer par elle-même certains détails qu’elle avait vus lors de sa régression. Par la grâce de Dieu, Mme Byrd a expliqué que les paroles du révérend Ken l’ont aidé à réaliser que le voyage qui durait depuis près de quatre ans était sacré et qu’il n’y avait pas lieu d’en avoir honte.

Le révérend Ken ne croyait pas lui-même en la réincarnation, mais il a reconnu que l’amour et la puissance de Dieu étaient sans limites. Peut-être étaient-ils les gardiens des histoires de ces âmes qui étaient maintenant avec Dieu, peut-être était-ce autre chose. Dieu ne lui montrait-il pas que l’âme humaine était éternelle ?

« Ce fut vraiment un voyage extraordinaire », a déclaré Mme Byrd.

Depuis, Mme Byrd a écrit un livre sur cette aventure, intitulé « The Boy Who Knew Too Much » [Le garçon qui en savait trop]. L’histoire de Christian est la plus connue parmi les récits de résurgences de vies antérieures. Partager cette histoire n’a pas été une décision facile à prendre, pas plus que d’écrire le livre, a expliqué Mme Byrd.

« Le plus difficile a été de partager cette expérience avec d’autres personnes. Je me sentais vraiment coupable. »

« Mais une fois que nous nous sommes concentrés sur l’objectif principal et le message contenu dans le livre, ainsi que sur la raison pour laquelle nous partagions cette histoire – à savoir que notre âme survit à la mort – nous avons eu l’impression que cette histoire nous était parvenue pour une raison précise. Nous nous sommes donc sentis obligés de la partager avec le monde. »

« Nous entrons dans cette vie sans être entravés par les souvenirs de nos vies antérieures. »

Lorsque les jeunes enfants se souviennent de leurs vies antérieures, cela ne dure pas éternellement. En général, à 6 ans, tous ces souvenirs disparaissent. Mme Bowman souligne qu’au fur et à mesure que les souvenirs s’estompent, il devient de plus en plus difficile d’aider l’âme à résoudre ses problèmes, à se libérer d’un traumatisme ou à guérir d’une condition physique associée à ce traumatisme. Des études montrent que les enfants qui ont de tels souvenirs parlent généralement d’une vie antérieure où l’un d’entre eux est mort jeune (l’âge médian étant de 28 ans) ou brutalement ; leur vie a été écourtée.

Les mères qui partagent leur histoire, note Mme Bowman dans ses livres, affirment que leur enfant est une personne à part entière. Lorsque les enfants parlent de leurs vies antérieures, ils évoquent des événements lointains comme s’ils s’étaient produits hier, sans devenir des personnes différentes.

« C’est ce qu’il y a de bien avec les enfants qui viennent avec leurs souvenirs aujourd’hui », a déclaré M. Byrd. « Ils ont ces souvenirs à un jeune âge, et les partagent avec les adultes, comme un message sur la vie avant la vie, et la vie après la mort. Et pourtant, ces souvenirs finissent par disparaître. Voilà qui est remarquable. Ce n’est pas que ces enfants aient ces souvenirs et les gardent toute leur vie. Ces souvenirs finissent par s’estomper naturellement ».

À l’âge de 5 ou 6 ans, alors que Christian venait d’entrer à l’école, « vous pouviez littéralement voir ces souvenirs disparaître », a déclaré Mme Byrd. Christian savait qu’il parlait de la vie de Lou Gehrig, mais il ne se souvenait pas d’avoir été quelqu’un d’autre que lui-même. Après avoir consulté un thérapeute qui a permis à Christian de retrouver ses souvenirs, ses problèmes respiratoires ont également disparu.

Les souvenirs de Christian Byrd concernant Lou Gehrig se sont estompés, mais son amour du baseball n’a pas changé.

Aujourd’hui, cette histoire n’est plus qu’un lointain souvenir, qui remonte à plus de dix ans. Ses enfants sont adolescents et peuvent également en rire. Les choses n’ont pas toujours été faciles, car outre le combat mené par Mme Byrd pour parvenir à harmoniser son expérience avec sa foi dans un premier temps, les brimades se sont également multipliées.

« Il a gardé les pieds sur terre tout au long de ce processus, car il a une véritable passion pour le baseball. Nous ne sommes plus perturbés par cette histoire. Nous avons entendu tellement de choses. »

Heureusement, a-t-elle ajouté, les réactions ont été plus positives que négatives.

« Des parents et des personnes me contactent souvent pour me raconter des histoires similaires, depuis que j’ai écrit ce livre. C’est formidable. Christian se sent vraiment valorisé en sachant qu’il n’est pas le seul. »

À la surprise de Mme Byrd, après le succès de son livre, ses droits cinématographiques ont été vendus. Le film est un film sur la foi.

Pourquoi revenons-nous ?

Mme Byrd adore une citation de Mark Twain : « Ce n’est pas ce que vous ne savez pas qui vous cause des ennuis. C’est ce que vous savez avec certitude et qui est faux ».

« Nous pouvons passer notre vie à penser que nous avons toujours raison à 100%, mais je pense que nous devrions toujours garder l’esprit ouvert. »

« Les expériences de mort imminente, les enfants qui ont vu leurs vies antérieures, les choses qui nous donnent un aperçu du mystère de la vie sont là pour nous, ces joyaux sont là pour nous… Je crois que ces histoires se manifestent pour nous guider, nous donner de l’espoir et nous apporter la foi. Un petit coup d’œil sur les mystères de la vie. »

Mme Byrd estime que cette expérience qui lui a permis de comprendre la réincarnation est un magnifique cadeau : si l’on parvient à réaliser que l’on a vécu dans un autre corps, que l’on était une autre personne, que l’on venait d’une autre partie du monde et que l’on avait une culture et des croyances différentes, on peut peut-être faire preuve de plus de compassion et porter moins de jugements sur les autres.

Cette expérience l’a également aidée à mieux apprécier sa vie.

J’adhère toujours à l’adage « On ne vit qu’une fois », car nous n’avons qu’une occasion de vivre cette vie, d’en faire une aventure et de profiter de ce temps, dans ce corps, dans l’espace et dans le temps, avec les personnes qui font partie de notre vie.

« Et apprécier les petites choses, comme aller à un match de baseball, manger une glace, tenir la main d’un être cher. Ce sont des choses que, si vous êtes un esprit, vous ne pouvez pas apprécier physiquement, vous ne pouvez pas aller surfer sur une vague, vous ne pouvez pas aller skier sur une montagne. Je pense donc que, d’une certaine manière, cette expérience physique avec la nature, les voyages, toutes ces choses merveilleuses qui sont à notre disposition, le fait de pouvoir changer le monde, de se fixer des objectifs, d’aider les gens, de rendre le monde meilleur – voilà la raison pour laquelle nous sommes ici. »

« Je pense que c’est quelque chose que j’ai toujours cherché. Même lorsque j’étais enfant, je l’ai cherché à travers l’éducation, j’ai obtenu de multiples diplômes, à travers la religion. Lorsque j’ai eu des enfants, j’ai compris pourquoi nous sommes ici ».

Mme Byrd explique que son principal message, en partageant son histoire et en écrivant son livre, est que « l’amour ne meurt jamais ».

« L’amour que nous donnons se multiplie dans l’univers. Je pense que si les gens comprennent ce principe, ils peuvent avoir de l’espoir. Et ils peuvent donner de l’amour et en recevoir d’une manière totalement différente. »

« Je pense vraiment que le monde a besoin d’un réveil spirituel. Il y a tellement d’âmes perdues », a déclaré Mme Byrd. En voyant tant de conflits et de souffrances chez les jeunes, elle veut redonner de l’espoir. « J’ai l’impression que si nous pouvons vraiment saisir le mystère de la vie – je pense qu’il nous échappe, la technologie nous plonge dans un monde virtuel, les gens perdent de vue les principes de base de la vie et la raison pour laquelle nous sommes ici – nous pourrons aimer les autres ».

« Je ne veux pas aller à l’encontre des croyances de qui que ce soit, mais simplement partager notre histoire. Nous pensons vraiment que cette histoire poursuit un objectif supérieur, et c’est pourquoi nous la racontons. »

Avec la collaboration de NTD News.

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