Un gestionnaire de patrimoine trouve l’article « Pourquoi l’humanité existe-t-elle ? », « audacieux et incroyable »

Par Terri Wu
28 mars 2023 18:55 Mis à jour: 28 mars 2023 18:55

Kent Kuhlmann, gestionnaire de fortune en Californie, a déclaré que l’article « Pourquoi l’humanité existe-t-elle ? » est « à la fois audacieux et incroyable ». L’article de M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong, a été publié dans Epoch Times à la fin du mois de janvier. Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une très ancienne école de bouddha qui encourage ses pratiquants à vivre selon les principes universels de vérité, de compassion et de tolérance et enseigne des exercices méditatifs.

Pour M. Kuhlmann, l’article est « très profond », car il aborde « des niveaux très ésotériques de spiritualité et de croyances sur le monde, l’humanité et notre origine ». « Cette personne [M. Li] met vraiment à nu l’âme des croyances religieuses et spirituelles non standard », a-t-il déclaré à Epoch Times. Par « non standard », il entend non occidental et non catholique.

Les pratiquants des religions occidentales traditionnelles pourraient penser que l’article est tout simplement bizarre. « C’est pourquoi j’ai trouvé que c’était un article très courageux de votre part, car peu de journaux publieraient un tel article. »

Il a remercié Epoch Times d’avoir « eu le courage de publier cet article » malgré la persécution du Falun Gong en Chine. « Ce groupe spirituel chinois incarne tout ce qu’il y a de bon et de pur dans l’esprit humain », a-t-il écrit dans un commentaire adressé à Epoch Times.

L’oppression du Parti communiste chinois (PCC) n’est pas étrangère à M. Kuhlmann.

Avant de devenir gestionnaire de patrimoine, M. Kuhlmann se rendait souvent en Asie dans le cadre de son ancien emploi dans la vente et le marketing international. Il était à Hong Kong en juin 1989 lorsque l’armée du PCC a massacré les étudiants qui manifestaient sur la place Tiananmen à Pékin, alors que les citoyens de Hong Kong faisaient de leur mieux pour soutenir le mouvement démocratique étudiant.

Il comprend donc le niveau d’oppression du PCC et le courage nécessaire pour lui opposer une résistance pacifique — comme le mouvement Falun Gong – depuis plusieurs décennies.

Au cours des 24 dernières années, des millions de pratiquants du Falun Gong ont été détenus et torturés dans des camps de travail, des asiles psychiatriques, des centres de réhabilitation pour toxicomanes, des prisons noires ou d’autres lieux de détention. Cependant, la résistance pacifique des pratiquants aux persécutions du Parti communiste chinois se poursuit encore. Nombreux sont ceux qui attribuent leur courage à leurs croyances et au pouvoir de la foi.

Les ténèbres passeront

Aujourd’hui âgé de 62 ans, M. Kuhlmann poursuit son cheminement spirituel depuis des décennies.

Ayant grandi dans une famille pratiquante, il a été témoin de conflits et de prises de position dans l’église communautaire où il a grandi, après qu’elle a changé de gouvernance lorsqu’il avait environ 17 ans. Il s’est alors lancé dans un voyage spirituel et s’est familiarisé avec de nombreuses croyances, notamment le taoïsme, le bouddhisme, les religions amérindiennes et d’autres cultures. Il ne considère pas le Falun Gong comme une religion, car de nombreuses croyances en Orient ne prennent pas la forme d’une religion.

Il dit avoir réalisé « qu’il y avait un fil conducteur à travers toute chose, avant que toutes les couches de règles créées par l’homme ne viennent s’ajouter à tout ça ». Il a grandi avec le sentiment de culpabilité au regard de certaines actions ou pensées qui étaient considérées comme des « péchés », des fautes graves. Et après avoir exploré de nombreuses autres croyances, il a acquis une compréhension plus profonde de la façon dont on est tenu responsable des conséquences de ses choix, ce qui rejoint les concepts de karma et de réincarnation mentionnés dans l’article de M. Li.

Pour Kent Kuhlmann, cet essai réaffirme sa compréhension du fait que « nous sommes tous liés ; nous faisons tous partie du même organisme. » « Ce qui tue la planète, ce ne sont pas les gaz à effet de serre. C’est l’égoïsme, la cupidité et le pouvoir », a-t-il ajouté. « Je pense que s’accrocher à la spiritualité est à peu près la seule chose qui contribue à nous aider à garder les pieds sur terre. »

Il garde l’espoir que les ténèbres passeront, même si « beaucoup de choses très sombres prévalent depuis longtemps, et qu’elles semblent s’accélérer considérablement en ce moment. » Pour lui, c’est une manifestation que le mal sait que ses jours sont comptés et qu’une nouvelle page va se tourner.

« Je crois qu’il y a toutes sortes d’autres forces spirituelles qui aident la planète à traverser cette période », a-t-il déclaré. « Ce qui me motive chaque jour, c’est ma conviction que cela aussi passera. Nous serons de l’autre côté à un moment ou à un autre. »

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