Un médecin ontarien ouvertement opposé aux vaccins Covid voit sa licence suspendue

Par Noé Chartier
13 janvier 2023 12:32 Mis à jour: 13 janvier 2023 12:32

Un médecin ayant adopté publiquement une position critique à l’égard des mesures pandémiques telles que la vaccination Covid‑19 a été suspendu par son collège, le 5 janvier.

L’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario (OMCO), par une ordonnance provisoire en vertu de la Loi sur les professions de la santé réglementées, a suspendu le Dr Chris Shoemaker.

En vertu de son Code de procédure des professions de la santé, le collège peut imposer la suspension provisoire d’un médecin s’il est « d’avis que la conduite du membre expose ou est susceptible d’exposer les patients du membre à un préjudice ou à une blessure ».

Shae Greenfield, porte‑parole de l’OMCO, a déclaré à Epoch Times qu’il était interdit à l’OMCO de divulguer les détails sur ce qui a conduit à la suspension, et que l’information pourrait émerger plus tard, si le Dr Shoemaker fait appel de la suspension devant la cour provinciale, une décision qu’il n’a pas encore prise.

Le Dr Shoemaker a déclaré en entrevue que la plainte ne provenait pas d’un patient ni d’un tiers quelconque du public. Elle a été élaborée par l’OMCO lui‑même, et compte plus de 500 pages.

« Le document entier est l’interprétation de l’OMCO et de leur aversion pour le fait que j’ai choisi de m’exprimer sur ce sujet pour le bien public », a‑t‑il déclaré

« Aucun humain, aucun citoyen de l’Ontario n’a déposé de plainte contre mes activités et mes fonctions en tant que médecin. »

Le Dr Shoemaker affirme que la plainte concerne ses activités de plaidoyer et ses discours publics dans lesquels il critique différents angles de la gestion de la pandémie et ne concerne jamais des conseils médicaux prescrits aux patients.

Il a cessé de voir des patients de son plein gré en février 2022, pour se concentrer sur ses activités de plaidoyer.

Ce médecin, qui cumule 45 ans de pratique, a dénoncé la suppression par les autorités de médicaments tels que l’ivermectine pour traiter le Covid‑19 et les méfaits de la vaccination.

« Ce sont des injections qui raccourcissent la vie », a déclaré le Dr Shoemaker devant des manifestants à Toronto en octobre dernier.

« Toute personne qui reçoit une injection, après une autre, après une autre, de ces vaccins Covid raccourcit sa vie à chaque injection. Certaines personnes meurent en deux semaines, trois semaines, elles ont un événement interne rapide qui met fin à leur vie extrêmement vite. »

Selon lui, la prise d’injections répétées provoque une déficience immunitaire pour lutter contre le virus du SRAS‑CoV‑2 et d’autres maladies et peut entraîner des lésions cardiaques telles que la myocardite conduisant à la mort.

Des études récentes ont indiqué une corrélation entre l’augmentation des doses et les risques d’infection. Une étude basée sur des autopsies pratiquées sur des personnes décédées « de façon inattendue » a également révélé que, dans certains cas, la vaccination à l’aide de la technologie ARNm était la cause probable de la myocardite ayant entraîné la mort subite.

Les informations en ligne sur les vaccins de Santé Canada ne mentionnent jamais leur capacité à prévenir l’infection. Le site explique qu’ils « continuent d’être très efficaces pour protéger contre les maladies graves, les hospitalisations et les décès dus au Covid‑19 ».

Tout en reconnaissant les effets secondaires potentiels, le site affirme que les avantages de la vaccination l’emportent sur les risques de la maladie.

Santé Canada reconnaît la myocardite comme un effet secondaire, avec une prévalence plus élevée chez les jeunes, mais affirme qu’elle est rare et peut être résolue rapidement après avoir consulté un médecin dans la majorité des cas.

Toutefois, des médecins comme le Dr Shoemaker et d’autres, comme le Dr Aseem Malhotra, cardiologue britannique, indiquent que les dommages causés aux tissus cardiaques peuvent être persistants et entraîner des problèmes à long terme.

« Expérience personnelle »

Le discours du Dr Shoemaker reprend les thèmes récurrents de la communauté médicale partisane du retrait des injections contre le Covid‑19. Biens des médecins s’expriment sur la base de leur expérience professionnelle.

« J’ai vraiment vu de nombreux patients qui revenaient d’une vaccination en 2021, qui ont eu des accidents vasculaires cérébraux ou qui ont eu des crises cardiaques dans les semaines et les mois qui ont suivi leurs vaccins », a déclaré le Dr Shoemaker, en précisant qu’il travaillait comme médecin dans les urgences des cliniques de soins Covid-19 à Ottawa.

« Littéralement, ils étaient détruits physiquement par ce qu’ils avaient reçu, ils avaient la malchance d’être gravement affectés par le vaccin. Donc oui, voir des gens blessés par le vaccin a été une expérience personnelle. »

Le Dr Shoemaker affirme avoir traité des patients atteints du Covid pendant 18 mois alors qu’il n’était pas vacciné et qu’il n’a jamais attrapé la maladie, mais il a fini par succomber à la « pression psychologique » lorsque des passeports vaccinaux sont devenus nécessaires pour assister à des matchs de hockey ou entrer dans des restaurants.

C’est après avoir reçu sa deuxième dose en décembre 2021 qu’il a finalement attrapé le Covid, ce qu’il attribue au fait que son système immunitaire a été « tiré vers le bas ».

Cette période a également vu l’arrivée du variant Omicron au Canada, qui s’est répandue comme une traînée de poudre et a infecté un grand nombre d’individus, vaccinés ou non.

DARPA

Ce n’est pas cet événement qui l’a définitivement rendu sceptique quant aux vaccins, mais des informations publiées par Project Veritas en janvier 2022.

Project Veritas a obtenu des documents de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) concernant une demande de subvention de 2018 d’EcoHealth Alliance pour mener des recherches sur les coronavirus des chauves‑souris en Chine.

La DARPA a rejeté la proposition au motif qu’elle impliquait une recherche dangereuse à gain de fonction pour rendre les virus plus dangereux et une « recherche pouvant avoir une autre utilité inquiétante », en d’autres termes elle pouvait être exploitée à des fins néfastes.

Les National Institutes of Health (NIH) ont fini par financer le programme d’EcoHealth. Ils ont ensuite nié que la recherche avait abouti sur l’élaboration du virus du SRAS‑CoV‑2.

Project Veritas a également publié un rapport rédigé par le commandant de la marine américaine Joe Murphy, qui avait collaboré avec la DARPA pour analyser les documents d’EcoHealth Alliance de 2018.

Il est arrivé à la conclusion que le SRAS‑CoV‑2 a été créé par un programme d’Ecohealth Alliance à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV).

« Le département de la Défense a rejeté la proposition du programme [EcoHealth] parce que les vaccins seraient inefficaces et parce que les protéines spike insérées dans les variants étaient jugées trop dangereuses (gain de fonction) », a‑t‑il écrit dans un courriel lié à ses conclusions.

Le « département de la Défense a maintenant rendu obligatoire des vaccins qui copient la protéine spike précédemment jugée trop dangereuse », a‑t‑il ajouté.

Ivermectine

Le commandant Murphy avait également indiqué dans son rapport que l’ivermectine « fonctionne pendant toutes les phases de la maladie [du Covid‑19] parce qu’il inhibe la réplication virale et module la réponse immunitaire ».

Selon le Dr Shoemaker, les informations publiées indiquent que le gouvernement américain savait que l’ivermectine était le « médicament de référence » et « qu’un vaccin contre le virus Covid ne pourra jamais fonctionner… Tout ce qu’il fera, c’est créer des sous‑types plus mortels ou plus problématiques, et il ne fera rien pour prévenir réellement le Covid ».

Les collèges, les gouvernements et les médias au Canada et aux États‑Unis se sont opposés à l’utilisation de traitements précoces comme l’ivermectine pour faire face au Covid‑19.

Le Dr Patrick Philips, de l’Ontario, s’est vu interdire de prescrire ce médicament et le Dr Wilhelmus Petrus Grobler, du Manitoba, a été censuré dans des circonstances similaires.

Selon la Food and Drug Administration (FDA), l’ivermectine « n’a pas fait ses preuves comme étant sûre ou efficace » pour traiter ou prévenir le Covid‑19.

Le régulateur américain est allé plus loin en publiant un tweet en août 2021 pour présenter l’ivermectine comme un médicament principalement utilisé sur les animaux et décourager les gens de le prendre. « Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, vous tous. Arrêtez ça », était‑il écrit.

Cela a conduit des médias comme CNN à mettre l’accent sur l’utilisation pour le bétail de ce médicament qui est pourtant administré aux humains depuis des décennies.

Alors que la FDA affirme que l’ivermectine n’est pas approuvée et ne doit pas être utilisée pour traiter le Covid‑19, dans une méta-analyse de 63 études sur l’ivermectine, 100% d’entre elles ont donné des résultats positifs.

Le Dr Pierre Kory, médecin américain, est le co‑auteur d’une méta‑analyse qui conclut que le médicament est efficace contre le Covid‑19 et il le prescrit fréquemment à ses patients.

Il a déclaré à Epoch Times que la position du gouvernement américain sur l’ivermectine « est’un des exemples les plus flagrants de la corruption de la médecine moderne basée sur les preuves. »

Selon le Dr Shoemaker, les pharmacies canadiennes devraient être « libres d’offrir l’ivermectine selon la dose prescrite par les médecins » pour lutter contre le Covid‑19.

Zachary Stieber a contribué à cet article.

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