Un père australien photographie un baleineau à bosse blanc «extrêmement rare», à l’aide d’un drone

Par Louise Bevan
4 juin 2020 21:05 Mis à jour: 4 juin 2020 21:07

Un père de deux enfants a eu la chance d’apercevoir une baleine alors qu’il pilotait son drone au large des côtes de la Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Il a ensuite partagé ses incroyables images d’un baleineau à bosse blanc rare nageant aux côtés de sa mère, que l’on croit être l’une des cinq seules baleines blanches connues dans le monde.

Mark Zucconi, 53 ans, a capturé ces images à couper le souffle lors d’une sortie à Macmasters Beach, en Nouvelle-Galles du Sud, le 11 juillet 2019. Mark, qui vient de la ville voisine de Kincumber en Nouvelle-Galles du Sud, a repéré les baleines grâce à son drone depuis le rivage et a décidé de les suivre alors qu’elles nageaient côte à côte.

(Caters News)

« La vidéo montre le parcours au nord d’une baleine à bosse, escortée de son baleineau blanc », a déclaré Mark à Caters News. « J’ai capturé les images depuis le rivage, à 1,8 km des baleines. »

« Dans la vidéo », a déclaré Mark, « vous pouvez voir le baleineau blanc profiter des eaux calmes au large de Macmasters Beach, en exhibant de manière ludique ses talents de farceur sous le regard attentif de sa mère qui le surveille. »

Alors que l’observation inattendue de baleines était déjà une satisfaction en soi, le fait de voir le baleineau à bosse blanc, nageant à côté de sa mère, a fait dire à Mark que cela « rendait la journée un peu plus spéciale ». Il a estimé que le baleineau avait probablement entre 13 et 16 mois au moment du tournage.

(Caters News)

Mark a affirmé que son observation des baleines est devenue encore plus précieuse lorsqu’il a découvert à quel point les baleines à bosse blanches sont vraiment rares.

« Il n’y a que quatre autres baleines blanches connues dans le monde, ce qui les rend extrêmement rares », a déclaré Mark.

« C’est touchant d’avoir le privilège d’observer ces créatures majestueuses à vol d’oiseau », a-t-il déclaré, ajoutant : « Je me suis senti honoré qu’elles aient fait un si beau spectacle pour que je puisse y assister, et que j’aie été en mesure de les accompagner ne serait-ce qu’une fraction de leur voyage. »

(Caters News)

Selon le National Geographic, la baleine à bosse blanche aperçue pour la première fois en 1991 au large de la côte est de l’Australie a été nommée « Migaloo », le mot aborigène pour « homme blanc ». On pense que le mâle est né en 1986. L’hypo-pigmentation de Migaloo est très probablement due à ses gènes, mais pourrait également être leucistique, c’est-à-dire que sa peau n’aurait pas la capacité de produire du pigment.

Contrairement aux vrais albinos, Migaloo aurait quant à lui des yeux colorés. La baleine à bosse blanche bien-aimée a même son propre compte Twitter, géré conjointement par le Centre de recherche sur les baleines blanches et le Great Barrier Reef Legacy (Patrimoine de la Grande Barrière de Corail), afin que les fans puissent rester informés sur Migaloo et l’état de son environnement marin.

Les chercheurs de National Geographic affirment qu’il n’y a qu’une poignée de baleines blanches vivantes, mais plus de 20 000 baleines à bosse qui participent à une migration annuelle autour de l’Australie, ce qui fait du baleineau blanc à bosse repéré par Mark Zucconi et son drone une exceptionnelle curiosité.

La population australienne de baleines à bosse a été presque décimée par la chasse commerciale à la baleine, une pratique qui a pris fin en 1963, mais elle s’est depuis remarquablement rétablie.

En 2020, les baleines à bosse sont classées comme « de préoccupation mineure » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et peuvent vivre jusqu’à environ 50 ans.

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