Un rassemblement à Philadelphie célèbre les 450 millions de personnes qui ont renoncé au Parti communiste chinois
Un rassemblement en hommage aux 450 millions de Chinois qui ont renoncé à leurs liens avec le Parti communiste chinois se tient dans le quartier chinois de Philadelphie le 30 août 2025.
Photo: Frank Liang/Epoch Times
Un rassemblement organisé le 30 août dans le quartier chinois de Philadelphie a célébré la décision de 450 millions de Chinois de renoncer à leurs liens avec le Parti communiste chinois (PCC).
Le rassemblement a été organisé par l’Association Falun Dafa du Grand Philadelphie.
Les participants au rassemblement ont déployé des banderoles, distribué des dépliants et interpellé les passants pour les sensibiliser à la persécution par le PCC d’environ 100 millions de pratiquants de Falun Gong, ainsi qu’au livre « Neuf commentaires sur le Parti communiste », qui a inspiré le mouvement « Quitter le PCC ».
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle et une pratique de méditation dont les enseignements moraux reposent sur les principes d’Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance. Cette pratique a été présentée au public en Chine en 1992 et a rapidement gagné en popularité. En juillet 1999, le PCC a lancé une campagne de persécution brutale visant à éradiquer cette pratique et ses adeptes.
Le rassemblement de Philadelphie a également attiré l’attention sur les violations des droits de l’homme en cours, notamment le prélèvement forcé d’organes, les Américains présents à l’événement exprimant leur solidarité avec les victimes.
Les citations officielles honorent le mouvement
La Chambre des représentants de Pennsylvanie, par le biais d’une citation parrainée par la représentante de l’État Mary Isaacson, a salué l’événement pour « célébrer plus de 450 millions de Chinois qui ont courageusement renoncé à leur affiliation à l’un des régimes les plus brutaux et répressifs du monde ».
Elle a décrit ce mouvement comme « le plus grand mouvement populaire de l’histoire de la civilisation humaine » depuis 2004, soulignant que de nombreux Chinois ont été « trompés ou contraints » à rejoindre le PCC et ses organisations de jeunesse, mais qu’ils ont désormais « compris la propagande menée par le PCC depuis des décennies et ont choisi un avenir meilleur ».
La citation condamne le règne du PCC comme « la page la plus sombre et la plus ridicule de l’histoire chinoise », soulignant des crimes tels que le meurtre de plus de 80 millions de citoyens depuis 1949 – une estimation équivalente au nombre de morts de la Seconde Guerre mondiale mais en temps de paix – et la persécution du Falun Gong, qui comprend « l’escalade de sa répression transnationale » par le biais de menaces de mort, de guerre juridique et de manipulation des médias américains.
La Chambre des représentants a exprimé son soutien au mouvement, offrant « ses félicitations et sa gratitude aux plus de 450 millions de personnes héroïques qui ont fait naître une nouvelle ère de conscience en Chine et dans le monde entier grâce à un mouvement pacifique ».
Le Conseil de la ville de Philadelphie, par le biais d’une résolution parrainée par le conseiller municipal Mark F. Squilla, a souligné l’hommage rendu par le rassemblement aux « 450 millions de Chinois qui ont courageusement renoncé à leur affiliation au Parti communiste chinois (PCC) » et a félicité le Mouvement Tuidang pour avoir aidé des millions de personnes à se retirer du PCC et de ses organisations affiliées, telles que la Ligue de la jeunesse et les Jeunes pionniers.
Il a décrit le Falun Gong comme issu du mouvement chinois du qigong, combinant « méditation, exercices de qigong et enseignements moraux ancrés dans les traditions bouddhiste et taoïste », avec pour principes fondamentaux « authenticité, compassion et tolérance ».
Le conseil a noté que l’adhésion à ces vertus favorise l’élévation spirituelle en faisant de bonnes actions et en se détournant des mauvaises actions.
Au cours de l’événement, 49 Chinois ont publiquement renoncé au PCC, contribuant ainsi à une vague croissante qui trouve un écho auprès des défenseurs des droits de l’homme à travers l’Amérique.
La Docteure Jessica Russo, membre de Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH), a expliqué qu’après le début de la persécution du Falun Gong par le PCC le 20 juillet 1999, une augmentation des transplantations d’organes a suivi.
La Docteure Jessica Russo, membre de Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH), prend la parole lors d’un rassemblement à Philadelphie, le 30 août 2025. (Frank Liang/Epoch Times)
« Aux États-Unis et dans d’autres pays dotés de systèmes de dons volontaires, les patients attendent généralement au moins un an avant une greffe d’organe. En Chine, en revanche, un organe compatible peut être trouvé en quelques semaines ou quelques jours seulement », a-t-elle expliqué, faisant le lien avec les pratiquants de Falun Gong détenus qui risquent d’être assassinés pour leurs organes vitaux.
Mme Russo a cité des recherches montrant que 60.000 à 100.000 transplantations sont effectuées chaque année en Chine, dépassant les 45.000 transplantations réalisées aux États-Unis, et a qualifié cette pratique de « crime contre l’humanité, initié et supervisé par le PCC, [qui] se poursuit encore aujourd’hui à grande échelle ». Elle a appelé à soutenir la loi sur la protection du Falun Gong.
Jen Buerk, employée d’État à la retraite et entrepreneure, a exprimé son soutien au peuple chinois qui se dresse contre la tyrannie. « Si vous n’arrêtez pas le communisme, il détruira le monde entier », a-t-elle déclaré.
Elle a décrit le rassemblement comme « très doux, très amical ».
Mme Buerk s’est arrêtée en passant et a manifesté son soutien au rassemblement. Elle a déclaré à Epoch Times que « le mouvement va aider l’Amérique ».
Elle estime que ces 450 millions de renonciations sont « très importantes, car [le PCC] pourrait commencer par le peuple chinois aujourd’hui, puis s’en prendre au peuple américain ».
Jen Buerk (à g.), entrepreneuse, à Philadelphie, le 30 août 2025. (Frank Liang/Epoch Times)
Nijeea Cirwithen, agent pénitentiaire, a pris fermement position contre le régime communiste chinois. « Je ne suis pas d’accord avec le PCC. Je soutiens à 100 % ma communauté chinoise. Je suis ici pour lutter avec eux contre le parti communiste », a-t-elle déclaré à Epoch Times.
Mme Cirwithen a été ému aux larmes par la révélation du prélèvement d’organes, le qualifiant de « cruel » et soulignant que « ce sont des choses dont les gens ont besoin, on ne peut pas simplement les leur retirer ».
Nijeea Cirwithen (à g.), agent pénitentiaire, à Philadelphie, le 30 août 2025. (Frank Liang/Epoch Times)
Pour elle, les 450 millions de renonciations sont « tellement énormes. C’est un chiffre colossal, tout ce que je peux faire, c’est apporter mon soutien ». Elle pense que ce rassemblement est un appel à l’unité. « Nous ne faisons qu’un. Ce n’est pas parce que ça arrive aux Chinois que ça ne peut pas arriver aux Noirs [ou] aux Indiens. »
L’importance du rassemblement a été soulignée par Maritza Bocceuti, une policière qui a découvert le mouvement sur place. Elle a déclaré que le chiffre de 450 millions était significatif, soulignant son importance pour les droits de l’homme. Elle s’est également dite choquée par les crimes d’État que constituent les prélèvements d’organes dans la Chine communiste.
« J’étais déconcertée. J’étais très surprise. Juste pour avoir fait quelques exercices et pratiqué, et maintenant vos organes sont susceptibles d’être prélevés. C’est horrible », a-t-elle déclaré à Epoch Times.
Mme Bocceuti a salué l’approche pacifique de l’événement : « Il s’agit d’un événement de sensibilisation, visant à informer tout le monde sur ce qui se passe en Chine. »
Maritza Bocceuti, policière, et son mari Paul Bocceuti, assistant juridique, à Philadelphie, le 30 août 2025. (Frank Liang/Epoch Times)
Son mari Paul Bocceuti, assistant juridique, a ajouté : « Il est bon de sensibiliser le public à une situation où le gouvernement chinois viole les droits humains des personnes. »
Pour lui, les crimes commis par le régime chinois concernant le trafic d’organes sont « terribles ».
« C’est une violation flagrante des droits de l’homme », a-t-il déclaré, soulignant le statut minoritaire du PCC et la nécessité de sanctions économiques à son encontre. Il a exprimé son soutien à l’objectif du rassemblement, qui est de « sensibiliser davantage, comme première étape ».
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