Une «chasse à l’homme» est lancée pour un violeur d’enfants condamné mais libéré par erreur de prison

Par Zachary Stieber
30 octobre 2019 15:48 Mis à jour: 30 octobre 2019 15:48

Un homme reconnu coupable de viol et d’abus pédosexuels a été libéré par erreur, ont déclaré des responsables de prison en Géorgie.

Tony Maycon Munoz-Mendez, 31 ans, a été reconnu coupable de viol et d’agressions graves contre des enfants et a commencé à purger une peine d’emprisonnement à perpétuité en avril 2015, selon son casier judiciaire.

Mais il a été libéré de la prison d’État de Rogers à Reidsville « par erreur » vers midi le 25 octobre, a déclaré lundi le Département correctionnel de Géorgie dans un communiqué.

Les fonctionnaires n’ont pas révélé comment l’erreur s’est produite.

« Toutes les ressources sont utilisées pour assurer l’arrestation rapide de Tony Maycon Munoz-Mendez, y compris l’Unité des fugitifs du Département pénitentiaire de Géorgie et les US Marshals. On rappelle au public de composer le 911 et de ne pas vous en approcher si vous l’apercevez », a déclaré le ministère.

T. M. Munoz-Mendez est décrit comme une personne mesurant 1,75 m et pesant 84,4 kg.

John Warr, le procureur qui a mis T. M. Munoz-Mendez en prison, a déclaré que T. M. Munoz-Mendez sortait avec la mère de la fille qu’il avait agressée.

John Warr a déclaré à 11Alive que l’agression a commencé en 2010 lorsque la fillette avait environ 10 ans. T. M. Munoz-Mendez a ensuite violé la fillette pendant plusieurs années. La petite fille l’a dit à sa mère, mais celle-ci n’a pas signalé les viols à la police. Plus tard, elle a plaidé coupable à des accusations de cruauté envers les enfants pour ne pas avoir signalé la brutalité et les viols envers sa fille.

« L’enfant ayant grandi a fini par témoigner », a déclaré John Warr. « Elle a fait un travail remarquable… Et il y avait des preuves médicales pour étayer ces deux chefs d’accusation. »

(Mira Oberman/AFP/Getty Images)

Selon WSB-TV, en 2014, alors que Tony Maycon Munoz-Mendez était en attente de procès, il a écrit au juge chargé de son cas en disant qu’il voulait retourner auprès de ses enfants, indiquant qu’il était à l’origine d’un autre pays.

« Je n’ai pas de famille ici aux États-Unis pour m’aider et je dois compter sur moi-même pour tout, c’est difficile. Je sais que je suis innocent », a-t-il écrit.

John Warr a déclaré à 11Alive que la libération de T. M. Munoz-Mendez était « incompréhensible » et que personne ne l’avait prévenu, ni lui, ni la victime, ni la mère adoptive de la victime.

« Je l’ai appris lundi via un site de news », a déclaré John Warr. « J’ai donc immédiatement contacté la mère d’accueil de la victime et je l’ai informée de ce qui se passait. Il était déjà sorti de prison depuis tout le week-end. »

« Ils doivent repenser à la façon dont ils gèrent leur sécurité et dont ils laissent sortir les gens par erreur. C’est incompréhensible », a-t-il ajouté.

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