Une famille arrêtée à New York avec 25 millions de dollars de contrefaçons chinoises

3 janvier 2018 14:51 Mis à jour: 3 janvier 2018 14:51

Selon le site d’informations new-yorkais Pix11, un père et ses deux fils ont été arrêtés la semaine dernière, pour avoir acheté des articles contrefaits en Chine afin de les revendre aux États-Unis.

Mahmood Nasir, âgé de 55 ans, et ses fils Rubail Nasir, 18 ans et Ramish Nasir, 22 ans, sont domiciliés à Floral Park, une banlieue de New York.

Ils ont acheté des faux articles des marques Gucci, Prada, Burberry, Louis Vuitton et Rolex, qui auraient coûté 25 millions de dollars s’ils étaient vrais. Les trois hommes sont accusés de contrefaçon.

Afin de faire passer les montres Rolex pour des vraies, lesquelles auraient pu être vendues pour plus de 100 000 dollars, ces montres étaient accompagnées de documents certifiant même leur origine, a déclaré lors d’une conférence de presse Patrick J. Ryder, commissaire de police du comté de Nassau.

Des vendeurs de rue avec des montres contrefaites et de faux portefeuilles de marques de luxe en face d’un grand magasin à Shanghai, Chine, le 23 mai 2007. (Mark Ralston / AFP / Getty Images)

D’après NBC, la police a procédé à cette arrestation au terme de six mois d’enquête. Les faux articles ont été expédiés à l’aéroport new-yorkais de John F. Kennedy avant d’être distribués aux vendeurs.

Selon un rapport publié en 2016 par la Chambre de commerce américaine, dans les échanges commerciaux réels, la Chine est à l’origine de plus de 70 % des contrefaçons pour un montant dépassant 285 milliards de dollars. Avec Hong Kong, qui a le statut de région administrative spéciale de la République populaire de Chine, la Chine est à l’origine de 86 % de la contrefaçon mondiale pour un montant de 396,5 milliards de dollars.

Cela représente 12,5 % des exportations totales de la Chine.

Un commerçant polit un faux sac Prada au milieu d’autres articles contrefaits dans son magasin dans la ville de Guangzhou, le 18 novembre 2004. (Laurent Fievet / AFP / Getty Images)

La violation à grande échelle de la propriété intellectuelle par la Chine a attiré l’attention du président américain. En août dernier, Donald Trump a signé un mémorandum permettant à son représentant au Commerce, Robert Lighthizer, de mener une enquête officielle sur les pratiques commerciales déloyales de la Chine.

Selon Commission on the Theft of American Intellectual Property, un groupe d’experts indépendant qui enquête sur le vol de la propriété intellectuelle américaine, les contrefaçons, les logiciels piratés et le vol de secrets commerciaux coûteraient à l’économie américaine jusqu’à 600 milliards de dollars par an.

En 2014, Epoch Times a interviewé des experts qui avaient constaté que la Chine continuait à utiliser le travail des enfants pour produire des articles contrefaits. Greg Autry, économiste principal de American Jobs Alliance et co-auteur du livre « Death by China », a expliqué que le système communiste chinois encourage et approuve la contrefaçon.

« Dans le cadre de ce système communiste, vous devez vous prosterner devant les autorités de Pékin », a-t-il précisé. « C’est une décision politique qui vous fait avancer. Avoir de bonnes idées n’est pas ce qui vous fait avancer, mais voler les bonnes idées des autres et aider au profit des dirigeants, voilà ce qui vous fait avancer. »

Annie Wu

Version anglaise

Si vous avez apprécié la lecture de cet article, soutenez notre journalisme indépendant en le partageant sur les réseaux sociaux.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.