Une photo illustrant un kangourou mâle en deuil, près du corps de sa compagne, est devenue virale et a touché le cœur d’internautes de partout sur le net.
Après que la bête a été happée par une voiture, dans la ville de Melbourne en Australie, l’expression de chagrin chez le mâle a incité plusieurs personnes à réfléchir aux interactions entre l’homme et la faune et comment mieux protéger et respecter cette espèce emblématique.
La femelle kangourou a été renversée dans le quartier de Yarra Glen, et le chauffard a fui la scène, laissant la mère et le bébé kangourou dans sa poche en proie à la mort.
Deux volontaires de l’Australian Society for Kangaroos ont observé les conséquences et ont publié l’image bouleversante sur Facebook le 10 juillet, en indiquant : « L’adieu triste d’un kangourou en deuil » L’article faisait part de ce qui s’était passé :
« Les secouristes de la faune ont répondu à l’appel pour une femelle kangourou décédée et son petit à Melbourne et ont été submergés d’émotion lorsqu’ils ont trouvé un kangourou mâle se tenant au-dessus de sa partenaire décédée et essayant de l’aider. »
« Les secouristes ont observé le mâle caresser la femelle, l’air clairement désemparé par sa perte et le sort de son bébé, maintenant orphelin et étenduel sans défense dans sa poche. »
- (Avec l’aimable autorisation de Pam Rixon via l’Australian Society for Kangaroos)
Les secouristes Vicki Lloyd-Smith et Pam Rixon ont assisté à la scène et ont pris cette photo déchirante, qui depuis est devenue virale, provoquant une réaction émotionnelle de milliers d’internautes. Les deux volontaires espèrent que la photo montrera au monde entier que les kangourous ressentent la douleur tout comme les humains.
La publication sur Facebook a conclu que les kangourous forment des relations complexes et ressentent les conséquences de la mort :
« Les kangourous sont des animaux familiaux avec des liens étroits et des structures sociales complexes. Ils sont régulièrement observés, dans la nature et en refuge, en train de protéger activement leur famille, faisant preuve d’une profonde loyauté et affection, ainsi que de détresse et de chagrin lorsqu’ils meurent. »
« L’impact du massacre incessant de ces créatures sensibles et familiales dans la brousse australienne chaque nuit est horrible, et pourtant la plupart des Australiens l’ignorent. »
- (Illustration – Nathan White Images/Shutterstock)
Le petit kangourou de 6 mois, toujours en vie dans la poche de sa mère, a été secouru par Mmes Lloyd-Smith et Rixon et emmené dans un refuge pour animaux sauvages tout proche, où les employés l’ont appelé Floyd. Ils se sont battus avec acharnement pour lui sauver la vie, mais malheureusement, le bébé orphelin est mort de ses blessures.
Les bébés kangourous naissent à un stade de développement très précoce et, au début, le petit est attaché en permanence à la tétine de sa mère, explique Outback Australia Travel Secrets.
Il faut plusieurs mois pour que la fourrure du bébé recouvre entièrement son corps et qu’il soit assez mûr pour quitter sa poche pour la toute première fois. Chez les kangourous gris de l’Ouest, cette période de maturation s’effectue sur neuf mois ; un bébé plus jeune que cela aurait du mal à vivre indépendamment de sa mère.
Selon la Société australienne des kangourous, la première étape pour mieux protéger ces créatures sauvages est d’enseigner aux Australiens leur beauté et leur fragilité. Partager la scène désastreuse de Yarra Glen était une façon d’y parvenir.
Les réponses des internautes ont été sincères, louant les efforts des secouristes, déplorant le bris de cette famille de kangourous et réprimandant les humains pour leur négligence.
« On peut vraiment voir le chagrin gravé sur son visage », a écrit une personne. « Quel cœur brisé. »
« Les humains ont ignoré les sentiments des animaux pendant des siècles et les ont délibérément rabaissés à travers les histoires et le folklore pour valider la façon dont les gens les ont utilisés et abusés pour leur propre gain et profit », a partagé un autre, ajoutant : « Les animaux ont des sentiments et méritent plus de respect. »
La photo enseigne que la souffrance des animaux est réelle et incite à une conversation entre ceux qui en arrivent à cette constatation.
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