Une policière écope de la prison ferme pour « faux » et « usage de faux »

Photo: : Facebook/Police Nationale.
Une policière condamnée à quatre mois de prison ferme pour « faux » et « usage de faux » dans un écrit purgera sa peine sous bracelet électronique.
Selon Ouest-France, mercredi dernier, une policière de Saint-Malo, âgée de 45 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor pour « faux » et « usage de faux » dans un écrit.
Les faits remontent en 2018. Flashé pour un excès de vitesse, un ami l’avait contactée pour faire annuler sa contravention.
La fonctionnaire avait accepté la demande en utilisant une attestation d’indulgence à contravention à l’en-tête du ministère de l’Intérieur, un document qui lui est interdit sans l’accord de son chef de service.
Une peine sous bracelet électronique
À la barre, la prévenue a assuré avoir eu l’autorisation orale de l’officier du ministère public. Une version qui n’a pas convaincu le procureur qui a cité une « magouille minable » et un « trafic d’influence ».
En 2016, la policière avait déjà été condamnée après la disparition de scellés qui contenaient de l’argent. Elle avait été exclue de la police, puis par la suite, réintégrée. « Elle n’a plus sa place dans la police », a conclu le procureur.
La quadragénaire a été condamnée à quatre mois de prison ferme et effectuera sa peine sous bracelet électronique.
L’avocate de la défense a rappelé que la demande d’indulgence avait été faite oralement et que l’amende avait été payée.
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