United Airlines va permettre à ses employés non vaccinés de reprendre leur travail

Par Zachary Stieber
12 mars 2022 16:11 Mis à jour: 12 mars 2022 16:11

United Airlines prévoit de laisser les employés ayant refusé de se faire vacciner contre le Covid‑19 reprendre leur travail, selon un document obtenu par Epoch Times.

Les employés non vaccinés pourront reprendre leur travail le 28 mars, selon une note envoyée au personnel jeudi matin.

Kirk Limacher, vice‑président des ressources humaines chez United Airlines, a expliqué que ce changement était dû à la diminution dans tout le pays ces dernières semaines du nombre de cas de Covid‑19 et du nombre d’hospitalisations liées au Covid‑19. Par ailleurs, a‑t‑il ajouté, de nombreux États et villes ont levé les restrictions relatives au Covid‑19, et les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont considérablement atténués leurs directives concernant le port du masque.

« Ces changements laissent penser que la pandémie commence vraiment à reculer. Par conséquent, nous sommes convaincus que nous pouvons amorcer en toute sécurité le retour au travail de nos employés du programme RAP », a conclu le vice‑président.

United Airlines a imposé l’obligation vaccinale à ses 67 000 employés américains au cours de l’automne 2021. C’est la première compagnie aérienne américaine à l’avoir fait.

Steve Lindland, pilote de United Airlines, se fait vacciner contre le Covid-19 par l’infirmière diplômée Sandra Manella dans le centre de vaccination de la compagnie à l’aéroport international O’Hare, le 9 mars 2021 à Chicago, Illinois. (Photo par Scott Olson/Getty Images)

Les employés pouvaient demander une exemption religieuse ou médicale, et si cette demande d’exemption était jugée raisonnable (appelée RAP dans le jargon de l’entreprise), l’employé était placé en congé sans solde pour une durée indéterminée. Plus tard, l’entreprise a laissé certains de ces travailleurs trouver des postes à faibles risques au lieu de les mettre en congé sans solde.

Le PDG de United Airlines, Scott Kirby, avait cependant fait savoir à ses employés qu’ils devaient « être très prudents » en sollicitant ces congés ou changements de poste, car, en choisissant de le faire, ils mettaient leurs emplois en danger.

Toutes ces mesures mises en place par la compagnie se sont soldées par un procès qui est toujours en cours. Dans un jugement rendu au mois de février, un tribunal fédéral a déclaré que les politiques d’United Airlines avaient « en pratique obligé les employés à abandonner leurs convictions ».

United Airlines a fini par licencier plus de 200 personnes n’ayant pas voulu se faire vacciner.

La compagnie n’a pas précisé si ces employés licenciés pourront se faire réembaucher.

John Sullivan, l’avocat représentant les plaignants, a déclaré à Epoch Times dans un courriel : « Nous sommes heureux de voir que United [Airlines] réintègre ses employés au travail, car ils n’auraient jamais dû être mis en congé sans solde pour leur foi ou leur santé. Espérons que les citoyens vont commencer à comprendre que les droits individuels ne doivent pas être bafoués, même en période de pandémie. »

Kirk Limacher a déclaré que les employés dont la demande d’exemption a été approuvée recevront jeudi un courriel contenant les instructions nécessaires pour revenir à leur « statut actif » ou pour quitter leur poste s’ils sont autorisés à occuper un poste où ils ne seront pas en contact avec les clients.

« Bien sûr, si un autre variant apparaît ou si les tendances du Covid changent soudainement de cap, nous réévaluerons les protocoles de sécurité appropriés à ce moment‑là », a‑t‑il ajouté.

Selon lui, la politique vaccinale de la compagnie a permis de prévenir les infections au Covid‑19 et les cas graves de la maladie.

« Nos employés vaccinés ont couru nettement moins de risques de perdre la vie à cause du Covid », a‑t‑il déclaré, ajoutant que les vaccins continuent d’offrir « une protection élevée ».

Quitte à nier le fait que les vaccins sont en réalité inefficaces face à Omicron.

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