Les vaccins contre le Covid-19 favorisent-ils l’émergence de variants ?

Une étude suggère que les variants du Covid liés aux vaccins pourraient poser problème

Par Joseph Mercola
29 juillet 2021 20:57 Mis à jour: 31 juillet 2021 07:32

Malgré les articles des médias suggérant que les personnes non vaccinées vont provoquer des mutations du SRAS-CoV-2 (ou du virus du PCC, qui cause le Covid-19), les recherches actuelles suggèrent que des mutations plus dangereuses du virus pourraient provenir de la nature spécifique des vaccins actuellement utilisés dans le monde.

Certains médias affirment que ces personnes non vaccinées servent d’usines à virus pour des variants plus dangereux du virus. Mais ce faux récit cache le fait que les vaccinations de masse pourraient nous mettre dans une situation bien plus grave que nécessaire.

Les vaccins poussent les virus à muter

Le phénomène de la mutation virale comme conséquence de la vaccination a attiré l’attention du grand public en 2018, lorsque le magazine Quanta a écrit sur les recherches d’Andrew Read concernant la maladie de Marek chez les poulets. L’article, intitulé « Les vaccins poussent les agents pathogènes à évoluer« , a décrit comment « tout comme les antibiotiques engendrent une résistance chez les bactéries, les vaccins peuvent provoquer des changements qui permettent aux maladies d’échapper à leur contrôle ».

L’article détaille l’histoire du vaccin contre la maladie de Marek pour les poulets, introduit pour la première fois en 1970. Aujourd’hui, nous en sommes à la troisième version de ce vaccin, car il cesse de fonctionner au bout d’une décennie. La raison ? Le virus avait muté pour échapper au vaccin. Pire, les recherches suggèrent que ce type de mutation induite par le vaccin semble donner naissance à des virus de plus en plus mortels et plus difficiles à traiter.

L’article d’Andrew Read publié en 2015 dans PLOS Biology, intitulé « Imperfect Vaccination Can Enhance the Transmission of Highly Virulent Pathogens » (la vaccination imparfaite peut intensifier la transmission d’agents pathogènes très virulents), présente les résultats d’une expérience au cours de laquelle 100 poulets ont été vaccinés contre la maladie de Marek et 100 autres n’ont pas été vaccinés. Tous les oiseaux ont ensuite été infectés par différentes souches du virus. Certaines souches étaient plus virulentes et dangereuses que d’autres.

Au cours de leur vie, les oiseaux non vaccinés ont rejeté dans l’environnement un plus grand nombre de souches les moins virulentes, tandis que les oiseaux vaccinés ont rejeté un plus grand nombre de souches les plus virulentes. Comme indiqué dans l’article de Quanta :

« Les résultats suggèrent que le vaccin contre la maladie de Marek encourage les virus plus dangereux à proliférer. Cette virulence accrue pourrait alors donner aux virus les moyens de vaincre les défenses immunitaires amorcées par le vaccin des oiseaux et de rendre malades ceux qui sont vaccinés. »

Les personnes vaccinées peuvent servir de terrain de reproduction pour les mutations

Dans un article intitulé « Vaccines Could Drive The Evolution Of More Covid-19 Mutants » (les vaccins pourraient favoriser l’évolution d’un plus grand nombre de mutants du Covid-19), la National Public Radio a rapporté le 9 février que « les vaccins peuvent contribuer aux mutations du virus« .

Une partie de la préoccupation est de savoir si les personnes qui retardent leur deuxième dose de vaccin deviendront une population hôte particulièrement propice aux mutations virales.

« Elles pourraient constituer une sorte de vivier où le virus pourrait acquérir de nouvelles mutations », a dit Paul Bieniasz, un chercheur de Howard Hughes à l’Université Rockefeller.

C’est exactement ce qui est avancé à l’encontre des personnes non vaccinées par ceux qui ne comprennent pas la sélection naturelle.

Il est important de comprendre que les virus mutent en permanence et que si le vaccin ne bloque pas complètement l’infection, le virus va muter pour échapper à la réponse immunitaire de la personne. C’est l’une des caractéristiques des vaccins Covid-19 : ils ne sont pas capables de bloquer l’infection. Ils permettent à l’infection de se produire et agissent pour atténuer les symptômes de cette infection.

C’est également le cas pour d’autres virus, bien que ce phénomène ne soit pas considéré comme aussi dangereux que celui qui se produit chez les bactéries.

« Nous n’allons pas tomber d’une falaise demain en termes d’efficacité des vaccins. Ce qui est probable, c’est une érosion lente et régulière de l’efficacité sur, peut-être, une période assez longue », a dit M. Bieniasz.

Si le SRAS-CoV-2 finit par muter en des souches plus mortelles, alors la vaccination de masse est le facteur le plus probable de cette mutation.

Les variants du Covid sont à peine différents

Malgré le scénario décrit ci-dessus, l’alarmisme que suscitent les variants dans les médias de masse n’est que cela : de l’alarmisme. Jusqu’à présent, si certains variants du SRAS-CoV-2 semblent se propager plus facilement, ils sont aussi moins dangereux. Le variant Delta, par exemple, est plus associé à des symptômes grippaux classiques, tels que l’écoulement nasal et le mal de gorge, qu’aux symptômes caractéristiques du Covid-19, à savoir l’essoufflement et la perte d’odorat.

Lors d’une interview pour le documentaire « Planet Lockdown », Michael Yeadon, chercheur en sciences de la vie et ancien vice-président et responsable scientifique chez Pfizer, a souligné la fraude commise à l’égard des variants. Il les qualifie en fait de « simiens », car ils sont presque identiques à l’original. Et, en tant que tels, ils ne constituent pas une plus grande menace que l’original.

M. Yeadon note que le variant le plus divergent est à peine différent de l’original.

« Si vous trouvez le variant le plus différent, il est identique à 99,7 % à l’original, et je peux vous assurer […] que cette proportion de différence n’est absolument pas capable de se représenter à vous comme un virus différent. »

Votre système immunitaire est un système aux multiples facettes qui permet à votre organisme de se défendre contre toutes sortes de menaces. Les parasites, les champignons, les bactéries et les virus sont les principales catégories de menaces. Chacun d’entre eux vous envahit et vous menace de manière complètement différente, et votre système immunitaire a des moyens de les traiter tous, en utilisant une variété de mécanismes.

Le fait d’être sensible à des variants n’a pas grand-chose à voir avec le fait d’avoir ou non des anticorps contre le SRAS-CoV-2, car les anticorps ne sont pas votre principale défense contre les virus, ce sont les lymphocytes T qui le sont. Cela signifie que les rappels pour les différents variants ne sont d’aucune utilité, car ces vaccins ne renforcent pas les lymphocytes T.

L’importance des cellules T est connue depuis longtemps, et leur rôle dans le Covid-19 a été confirmé au début de la pandémie. Les scientifiques ont voulu savoir si les patients qui s’étaient remis du SRAS-CoV-1, responsable de l’épidémie de SRAS il y a quelque 17 ans, pouvaient être immunisés contre le SRAS-CoV-2. Il s’avère que c’est le cas.

Ils avaient encore des cellules T à mémoire contre le SRAS-CoV-1, et ces cellules ont également reconnu le SRAS-CoV-2, bien que les deux virus ne soient similaires qu’à 80 %. Si une différence de 20 % n’a pas suffi à contourner le système immunitaire de ces patients, pourquoi s’inquiéter d’un variant qui diffère tout au plus de 0,3 % du SRAS-CoV-2 original ?

« Lorsque vos scientifiques gouvernementaux vous disent qu’un variant différent de 0,3 % du SRAS-CoV-2 pourrait se faire passer pour un nouveau virus et constituer une menace pour votre santé, vous devez savoir, et je vous le dis, qu’ils mentent », a déclaré M. Yeadon.

« S’ils mentent, et c’est le cas, pourquoi l’industrie pharmaceutique fabrique-t-elle des vaccins complémentaires [de rappel] ? Il n’y a absolument aucune justification possible à leur fabrication. »

Les mutations sont bonnes pour le commerce des vaccins

Bien entendu, en suscitant la peur des variants du virus, les fabricants de vaccins s’assurent une réserve constante de personnes prêtes à servir de cobayes à leur modèle commercial à but lucratif. Selon Bloomberg, Pfizer prévoit de demander à l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) une autorisation d’utilisation d’urgence pour une troisième injection de rappel du vaccin contre le Covid-19 en août.

Selon le Dr Mikael Dolsten, responsable de la recherche chez Pfizer, les premières données suggèrent qu’une troisième dose du vaccin Pfizer actuel peut multiplier par 5 à 10 le taux d’anticorps neutralisants. L’entreprise travaille également sur des formulations spécifiques à certains variants.

M. Dolsten attire l’attention sur des données provenant d’Israël, où l’injection d’ARNm de Pfizer a été utilisée exclusivement et où l’on constate une augmentation récente des cas d’infection malgré le vaccin. Cela suggère que la protection commence à s’estomper après six mois. Pour l’instant, la FDA ne recommande pas de rappels, mais cela peut changer à tout moment et ce sera très probablement le cas.

Pfizer a récemment annoncé son intention d’augmenter le prix de son vaccin contre le Covid-19 une fois que la pandémie aura diminué, et lors d’une récente conférence d’investisseurs, le directeur financier de Pfizer, Frank D’Amelio, a dit qu’il y avait une « opportunité significative » de profit une fois que le marché sera passé aux rappels annuels.

Dans un article d’avril 2021, The Defender a fait état des bénéfices attendus des vaccins contre Covid-19 et des rappels actuels dans les années à venir :

Pfizer prévoit un chiffre d’affaires minimum de 15 à 30 milliards de dollars pour la seule année 2021.
Moderna prévoit un chiffre d’affaires de 18,4 milliards de dollars en 2021 ; Gena Wang, analyste chez Barclays, prévoit que le chiffre d’affaires de la société en 2022 se situera aux alentours de 12,2 milliards de dollars et de 11,4 milliards de dollars en 2023.
Johnson & Johnson prévoit des ventes pour 10 milliards de dollars en 2021.

La course aux vaccins en perspective

Au train où vont les choses, il semble inévitable que nous serons confrontés à une spirale de vaccins, alors que de nouveaux variants « nécessiteront » des rappels sur une base régulière. Les rappels entraîneront également le « besoin » de passeports de vaccination pour garder une trace de tout cela. Comme le rapporte The Defender :

« Les rappels annuels du Covid sont une douce musique aux oreilles des investisseurs. Mais certains scientifiques indépendants avertissent qu’essayer d’être plus malin que le virus avec des rappels conçus pour s’attaquer au prochain variant pourrait finalement nuire plus, créant une vague sans fin de nouveaux variants. »

Ces variants pourraient être plus virulents et plus transmissibles que leurs prédécesseurs.

Le Dr Geert Vanden Bosche, vaccinologue, qui a notamment travaillé pour GSK Biologicals, Novartis Vaccines, Solvay Biologicals et la Fondation Bill et Melinda Gates, a publié une lettre ouverte à l’Organisation mondiale de la santé le 6 mars. Dans cette lettre, il prévient que la mise en œuvre d’une campagne mondiale de vaccination de masse au plus fort de la pandémie pourrait créer un « monstre incontrôlable », la pression de l’évolution forçant l’émergence de nouvelles mutations potentiellement plus dangereuses.

« Il ne fait aucun doute que la poursuite des campagnes de vaccination de masse permettra à de nouveaux variants viraux plus infectieux de devenir de plus en plus dominants, ce qui se traduira finalement par une augmentation spectaculaire du nombre de nouveaux cas, malgré l’amélioration des taux de couverture vaccinale. Il ne fait aucun doute non plus que cette situation conduira bientôt à une résistance totale des variants en circulation aux vaccins actuels », a écrit M. Bossche.

Les vaccins contre le Covid-19 sauveront-ils des vies ? Probablement pas

Comme l’indique l’article du British Medical Journal (BMJ) intitulé « Les vaccins contre le Covid-19 sauveront-ils des vies ? Les essais actuels ne sont pas conçus pour nous le dire », par le rédacteur en chef adjoint Peter Doshi, alors que le monde parie sur les vaccins à modification génétique comme solution à la pandémie, les essais ne sont même pas conçus pour répondre à des questions clés comme celle de savoir si les vaccins vont réellement sauver des vies.

S’il y a une lueur d’espoir dans tout ce gâchis, c’est que de plus en plus de gens commencent à s’informer sur la santé, la biologie, la virologie et la vaccinologie. C’est une question épineuse, mais pour commencer à distinguer la vérité de la fiction, beaucoup prennent maintenant le temps d’écouter les médecins et les scientifiques qui expliquent la science derrière tout cela.

Le Dr Joseph Mercola est le fondateur de Mercola.com. Médecin ostéopathe, auteur de best-sellers et lauréat de plusieurs prix dans le domaine de la santé naturelle, sa vision principale est de changer le paradigme de la santé moderne en fournissant aux gens une ressource précieuse pour les aider à prendre leur santé en main. Cet article a été initialement publié sur Mercola.com.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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