Vendée Globe: Du trafic avant un front « très méchant » qui attend les skippers

Par Epoch Times avec AFP
10 novembre 2020 16:10 Mis à jour: 10 novembre 2020 16:21

Partis dimanche des Sables-d’Olonne, les skippers du Vendée Globe slaloment mardi entre cargos et bateaux de pêches au large des côtes espagnoles et se préparent à affronter une grosse tempête qui devrait laisser des traces.

« En ce moment, il y a des bateaux partout, des pêcheurs, des bateaux de la course, on va rentrer dans le rail d’ici peu. On dormira plus tard ! », a expliqué Jean Le Cam (Yes We Cam!), deuxième de la course au classement à mi-journée mardi, juste derrière Damien Seguin (Groupe Apicil).

Le leader, premier skipper avec un handicap à faire le Vendée Globe, confirme que cette partie de course n’est pas sans risque alors qu’il a dû plonger pour retirer un filet de pêche.

Faire attention à tous les pêcheurs le long de la côte

« La nuit n’a pas été simple, il a fallu naviguer en faisant attention à tous les pêcheurs le long de la côte. Avant le lever du soleil, le bateau ralentissait, j’ai mis la tête sous l’eau et j’ai vu qu’il y avait un gros filet dans la quille. J’ai mis le masque et les palmes et je suis allé couper tout ça », a raconté Seguin lors d’une liaison avec le PC Course.

Le marin de 41 ans s’apprête à vivre une nuit très mouvementée comme d’autres concurrents du Vendée Globe, alors que se profile un front puissant avec des rafales de vents et des vagues très formées.

« On s’en serait bien passé. Il faut être sage, ce n’est pas là que le Vendée Globe se gagne mais c’est là qu’il peut se perdre », a-t-il relevé.

Ce sera donc un premier grand test pour la flotte, menée par des bateaux ancienne génération alors que les bateaux flambant neuf dits +volants+ sont disséminés en fonction des options qu’ils ont choisies pour utiliser au mieux la force du vent, ce qui les a fait s’écarter de la route directe.

A la barre d’une des ces machines, Charlie Dalin (Apivia) a passé sa journée de lundi à descendre vers le Cap Finisterre pour aller chercher une bascule et aller vers l’ouest, comme d’autres favoris tels Jérémie Beyou (Charal). « Mais il y a un gros, gros, gros méchant front qu’il va falloir négocier », a-t-il dit.

Ce premier front sera un premier grand test, avec des rafales de vents de 40 à 45 nœuds (74 à 83 km/h) et des creux de 5 à 6 mètres.

Un passage difficile qui devrait éprouver durement les marins avant une dépression attendue jeudi, encore plus redoutable.

« Ils ne sont pas très chanceux sur cette descente, et il faut se méfier de la prochaine dépression qui peut être sévère », a prévenu le directeur de course Jacques Caraes.

Sur les 33 skippers ayant pris le départ dimanche, Fabrice Amedeo (New Rest – Art & Fenêtres) est revenu au port pour réparer une fissure en haut du mât. Il devrait repartir mardi soir.

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