Viols et agressions: les ventes de bombes lacrymogènes explosent en Suède

Par Germain de Lupiac
26 août 2019 16:39 Mis à jour: 26 août 2019 16:46

En Suède, à cause d’une augmentation des agressions sexuelles, les ventes de bombes lacrymogènes ont explosé cet été, avec pour certaines marques une hausse de 500%.

Les Suédoises sont de plus en plus préoccupées par leur sécurité, après une vague d’agressions sexuelles qui a touché plusieurs villes du pays cet été. D’après le média local Expressen, les ventes de bombes lacrymogènes se sont envolées ces derniers mois.

À l’origine de cette tendance, une récente série de viols cet été. En réponse, de plus en plus de Suédois – majoritairement des femmes (80%), s’équipent de bombes lacrymogènes. Les achats sont faits aussi par 50% d’hommes qui les donnent ensuite à leurs femmes, leurs filles, leurs mères ou leurs soeurs.

Carolina Tuula, une étudiante d’Uppsala âgée de 23 ans, a acheté une bombe aérosol après un viol qui a eu lieu dans sa ville début août. « Je ne dirais pas que je me sens beaucoup plus en sécurité, mais de toute façon, c’est mieux d’avoir un outil à sa disposition », dit-elle.

Le 17 août, la télévision suédoise SVT avait annoncé que le pays connaissait depuis le début de l’année une augmentation spectaculaire des viols commis contre des mineures. Ainsi, selon les chiffres du Conseil national suédois pour la prévention du crime, 637 viols contre des personnes de moins de 18 ans ont été signalés à la police au cours du seul deuxième trimestre de l’année.

Des agressions sexuelles « pour la plupart d’individus de nationalité étrangère »

Selon Le Point, la Suède est le pays d’Europe qui a accueilli le plus de migrants par habitant pendant la crise, avec plus de 160 000 individus à la fin de l’année 2015 – dont 35 000, principalement des Afghans, allaient demander le statut de réfugié en tant que mineurs non accompagnés.

Il y a selon un ancien policier suédois, un grand aveuglement de la part du gouvernement suédois qui est ultralibéral au niveau des mœurs à accueillir des réfugiés venant du 2ième pays le plus dangereux pour les femmes.

« En termes culturels, l’Afghanistan est l’opposé de la Suède. Et cela a créé des problèmes que les autorités suédoises n’ont tout d’abord pas prévus et qu’elles ont ensuite longtemps ignorés, même quand ils étaient devenus par trop manifestes dans les rues et aux yeux de la population » explique l’ancien policier suédois.

Dans un récent rapport sur les agressions sexuelles en Suède, la police conclut : « Les suspects d’actes criminels commis par d’importants groupes de délinquants, dans l’espace public, étaient pour la plupart des individus de nationalité étrangère. En ce qui concerne les faits signalés dans les piscines publiques, les auteurs présumés étaient principalement des demandeurs d’asile mineurs. »

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