Virus du PCC : «On a l’impression d’être des microbes», dit un chauffeur routier

Par Emmanuelle Bourdy
30 mars 2020 19:59 Mis à jour: 30 mars 2020 19:59

En cette période de confinement, les chauffeurs doivent malgré tout travailler et ils n’ont pas la belle vie, loin de là. Car en plus de leurs conditions sanitaires déplorables, ils doivent faire face à un manque de considération de la part des clients. De quoi faire réagir les syndicats qui les appellent à exercer leur droit de retrait, ainsi que le relate France Bleu.

La CFDT, la CFTC et FO Transports pointent la dégradation de leurs conditions de travail. Dans ce contexte d’épidémie de coronavirus, ces chauffeurs, pourtant très exposés au « virus du PCC »*, n’ont aucune protection pour la plupart.

« On est en contact avec plein de gens, on passe dans les régions… », précise J.C., un chauffeur poids-lourd de Nancy qui ajoute : « On est des pestiférés, personne ne veut entrer en contact avec nous. Les clients nous demandent de nous enlever du quai pendant les déchargements, ils ne veulent même pas toucher les papiers de livraison, on a l’impression d’être des microbes. »

Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

Bien qu’il n’ait pas pu se faire dépister, J.C. sent que depuis quelques jours, tout porte à croire qu’il a contracté le « virus de Wuhan ». Toux, fièvre et problèmes respiratoires ; des symptômes qui ne trompent pas ! Il a dû se faire arrêter par son médecin qui lui a prescrit… du Doliprane.

Par ailleurs, un autre problème auquel les chauffeurs sont confrontés actuellement est le manque d’hygiène. Car sur les axes routiers, ils ne peuvent plus avoir accès aux sanitaires et aux douches.

J.C. témoigne : « C’est de pire en pire sur la route. Certains collègues, qui partent pour la semaine, ne se lavent pas. Ils ne trouvent pas d’endroit pour le faire. Alors on nous dit qu’il faut bien se désinfecter les mains, mais les chauffeurs ils ne peuvent même pas se laver correctement. »

« Certains collègues utilisent des lingettes pour bébé pour la toilette », ajoute J.C., consterné. Un constat dramatique à l’heure où l’épidémie fait rage dans l’hexagone.

Sans compter que le ravitaillement alimentaire est lui aussi devenu problématique, renforçant encore des conditions sanitaires déjà suffisamment misérables.

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