Visite surprise du Premier ministre Jean Castex dans un commissariat de Seine-Saint-Denis
Le nouveau Premier ministre Jean Castex a rendu une visite susprise dimanche soir à des policiers de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, pour soutenir les forces de l'ordre et souligner l'importance pour lui de "la sécurité publique", a constaté un journaliste de l'AFP.
Le nouveau Premier ministre Jean Castex rencontre des policiers en compagnie du préfet de Paris Didier Lallement au commissariat de La Courneuve en Seine-Saint-Denis, le 5 juillet 2020.
Photo: : THOMAS COEX/AFP via Getty Images
« Je sais que vous attendez de nous des actes. Ils viendront. Vous attendez de nous de la reconnaissance et du soutien. Ils seront sans faille », a déclaré le nouveau Premier ministre.
Dimanche 5 juillet, le nouveau Premier ministre Jean Castex a rendu une visite surprise à des policiers de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, pour soutenir les forces de l’ordre et souligner l’importance pour lui de « la sécurité publique ». Ce déplacement intervient après un dîner entre le chef du gouvernement et Emmanuel Macron à l’Élysée alors que les deux hommes préparent la composition du nouveau gouvernement qui doit être annoncée ce lundi après-midi.
Un déplacement symbolique
« Le nouveau gouvernement sera désigné demain » lundi 6 juillet, a-t-il confirmé, assurant que le ministre de l’Intérieur sera nommé « sur (s)a proposition ». « Évidemment le choix de ce déplacement est symbolique. Le but de ce déplacement est très simple, je veux discuter un peu avec vous, voir comment vous vivez votre travail. Et au-delà de cela, les questions de sécurité publique sont parmi mes toutes premières préoccupations », a expliqué Jean Castex.
« Je suis venu montrer le soutien du gouvernement de la République. Je sais que vous attendez de nous des actes. Ils viendront. Vous attendez de nous de la reconnaissance et du soutien. Ils seront sans faille », a-t-il ajouté.
« Je mesure la difficulté de votre travail »
« Y a-t-il des endroits où vous ne pouvez pas aller ? Il n’y a pas de zones de non droit ? », a demandé le Premier ministre aux policiers qui lui ont répondu qu’ils pouvaient circuler partout.
Un policier lui a expliqué avoir l’impression d’être « stigmatisé ». « Sur les contrôles, on est filmé automatiquement. Avec des soupçons automatiques de violences policières. À la moindre intervention tout le monde nous filme en espérant une pseudo-bavure », a ajouté ce policier.
« Je mesure la difficulté de votre travail, l’importance des missions que vous exercez et donc le total soutien que doit vous apporter le gouvernement de la République. C’est le sens premier de ma visite ce soir », a souligné le Premier ministre.
Cette visite intervient dans un contexte de tensions sur fond de manifestations contre les violences policières.
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