Yvelines : pour avoir défendu sa professeure, un collégien est roué de coups à la sortie du collège

Par Emmanuelle Bourdy
13 mars 2021 07:43 Mis à jour: 13 mars 2021 07:43

À la suite d’un désaccord entre deux élèves, l’un des deux a pris à partie l’autre et l’a roué de coups. La victime a été transportée à l’hôpital.

Deux élèves, scolarisés au collège Charles-Péguy de Chesnay-Rocquencourt, se sont querellés à propos d’une enseignante en cours d’espagnol, mardi 9 mars, rapporte Le Parisien. L’un d’eux, âgé de 15 ans, s’en était pris au professeur et l’autre, un collégien de 14 ans, a voulu prendre la défense de l’enseignant.

Non content de cette intervention, le plus âgé des deux adolescents a attendu à l’extérieur du collège que son camarade sorte des cours en fin d’après-midi. Dès que ce dernier s’est trouvé à 500 mètres de l’enceinte du collège, accompagné de six autres jeunes, l’élève indiscipliné a roué de coups le collégien qui avait défendu son professeur. L’intervention de la police municipale sur les lieux a été rapide. La victime a dû être transportée à l’hôpital. Blessé au niveau de la tête et sur le corps, les jours de l’adolescent ne sont cependant pas en danger.

L’agresseur de 15 ans a été interpellé à son domicile puis placé en garde à vue. Ses acolytes, dont on ignore le rôle qu’ils ont joué dans cette échauffourée, n’ont pas été interpellés. Dans les colonnes du Parisien, le maire du Chesnay-Rocquencourt, Richard Delepierre, déplore cette altercation, car habituellement le collège Charles-Péguy est « très calme et bien encadré ». D’ailleurs, quelques instants avant l’agression, la victime discutait avec des animateurs jeunesse devant le collège. « La victime a parlé avec eux à la sortie de l’établissement juste avant la rixe, mais elle n’était pas inquiète », indique le maire.

L’élu précise encore que « les deux élèves impliqués sont connus des services de jeunesse de la ville, mais pas défavorablement », de ce fait, « personne n’a rien vu venir ». Le maire est persuadé que cet affrontement est la conséquence des effets du confinement, car les jeunes n’ont plus la possibilité de « se défouler » entre autres, par le biais du sport. S’il juge « l’incident grave », il relativise malgré tout et considère qu’il ne s’agit pas non plus « d’un affrontement entre des dizaines de jeunes armés jusqu’aux dents comme on a pu voir dans l’actualité récente ». Il conclut : « Cet événement ne doit pas jeter le discrédit sur l’établissement. »

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.