Yvelines : un policier surpris en train de filmer une femme dans une cabine d’essayage chez Décathlon

Photo: PHILIPPE HUGUEN/AFP via Getty Images.
Âgé d’une trentaine d’années, le gardien de la paix a été pris sur le fait par des agents de sécurité du magasin.
Les faits ont eu lieu le jeudi 16 janvier dans le magasin Décathlon du centre commercial Parly 2 du Chesnay-Rocquencourt.
Ce jour-là, un gardien de la paix âgé d’une trentaine d’années a été surpris par des agents de sécurité du magasin alors qu’il était en train de filmer avec son téléphone une jeune femme qui se changeait dans une cabine d’essayage.
Interrogé par les vigiles qui avaient remarqué son comportement suspect, le fonctionnaire a sorti sa carte de police avant de tenter de prendre la fuite. Les agents de sécurité ont réussi à le maîtriser avant de prévenir ses collègues.
Le suspect a été placé en garde à vue au commissariat de Versailles pour « atteinte à la vie privée ».
Pendant son audition, il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés tout en présentant ses excuses. Il a confié aux enquêteurs qu’il avait fait ça « pour se mettre en danger », justifiant son comportement par « un besoin d’adrénaline ».
Il a également précisé qu’il avait agi sur le vif, sans repérer préalablement sa victime. Les images ont toutes été effacées de son téléphone portable.
« Il était plutôt bien noté par sa hiérarchie »
L’expertise psychiatrique à laquelle le gardien de la paix a été soumis n’a toutefois pas permis de démontrer une quelconque perversion sexuelle dans sa personnalité. Les enquêteurs n’ont pas non plus trouvé d’antécédents pouvant accréditer la thèse d’un acte répété.
Affecté à un commissariat des Yvelines, le suspect « travaillait sur la voie publique et il était plutôt bien noté par sa hiérarchie » selon une source proche du dossier citée par Le Parisien.
Le parquet a finalement ordonné la remise en liberté du gardien de la paix. Il a été convoqué à une date ultérieure devant un magistrat dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable.
Sur le plan administratif, le gardien de la paix risque également une sanction disciplinaire.
« Il risque une suspension temporaire, qui peut aller de plusieurs jours à plusieurs mois. La sanction dépendra aussi de la peine que lui infligera le tribunal », souligne un officier dans les colonnes du Parisien.
« C’est un comportement inqualifiable. Je suis choqué de voir que ce type a agi avec sa carte professionnelle et même son arme à la ceinture. C’est une brebis galeuse qui jette l’opprobre sur la profession », conclut un fonctionnaire des Yvelines.

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