6 bonnes nouvelles pour les animaux : les avancées de 2018 dans le monde

11 janvier 2019 00:02 Mis à jour: 5 avril 2019 19:45

La lutte pour les droits des animaux est loin d’être finie et il y a encore beaucoup trop d’atrocités sur la planète. Malgré tout, grâce à toutes les personnes engagées dans cette lutte, de belles avancées ont eu lieu en 2018. Voici donc quelques bonnes nouvelles !

1 – Des espèces menacées voient leur population augmenter à nouveau

Tout d’abord près de chez nous, le loup gris, qui est revenu en France métropolitaine en 1992, devrait atteindre son seuil de viabilité démographique – soit plus de 500 individus – cet hiver. Comme l’espèce est classée « Vulnérable » sur la liste rouge des mammifères menacés en France, il s’agit d’une nouvelle réjouissante.

De leur côté, le rorqual commun et le gorille des montagnes ont vu les efforts de conservation porter leurs fruits. Les interdictions de chasse à la baleine ont fait passer cette espèce de la catégorie « En danger » à la catégorie « Vulnérable » selon la liste rouge de l’UICN. Le gorille des montagnes est passé de « En danger critique » à « En danger » grâce à des mesures conséquentes de conservation.

Quant aux lions d’Asie, en Inde, ils sont passés de quelques 500 individus à plus de 600 selon le dernier recensement de 2018. La population de tigres a quant à elle doublé au Népal, atteignant 235 tigres sauvages, selon l’annonce du gouvernement népalais en septembre 2018.

2 – Moins de chiens abattus pour leur viande

La viande de chien est de moins en moins populaire en Corée du Sud, ce qui a amené les autorités locales à fermer le plus grand abattoir de viande canine du pays en novembre 2018. À Hanoï, les autorités vietnamiennes, conscientes de l’image du pays et des risques de propagation de la rage, ont demandé au mois de septembre à la population d’arrêter de manger de la viande de chien.

Évidemment, il y a encore beaucoup de progrès à faire à ce niveau en Chine, mais si les voisins de ce pays bougent, ça va sûrement finir par avoir une influence sur le géant asiatique. Taïwan avait été le premier pays d’Asie à interdire l’abattage de chiens et de chats en 1998.

3 – La mode utilise de moins en moins de fourrures et de peaux exotiques

Au fil des mois en 2018, de grandes marques de mode ont rejoint les centaines d’autres qui se sont engagées à ne plus utiliser de fourrure : Versace, Furla, Burberry et Jean-Paul Gaultier, pour ne citer que les plus célèbres. Quant à Chanel, c’est au mois de décembre que la marque a annoncé qu’elle n’utiliserait plus de peaux exotiques dans ses prochaines collections. Par contre, elle n’a pas encore pris position en ce qui concerne la fourrure.

En tout, pas moins de 961 entreprises se sont inscrites au répertoire Fur-free retailer, qui identifie les enseignes n’utilisant aucune fourrure animale.

4 – Les animaux sauvages dans les cirques interdits dans plus de pays

Les numéros de cirques ne pourront plus comporter d’animaux sauvages dans plusieurs pays. Même si l’entrée en vigueur de ces nouvelles lois ne seront effectives que dans quelques années – 2020 pour le Royaume-Uni, 2024 pour le Portugal – le processus est bel et bien enclenché.

La tendance se maintient avec de plus en plus en villes et de nations qui interdisent les animaux sauvages dans les cirques : 42 pays dans le monde, dont 22 pays européens.

5 – Lueur d’espoir pour les rhinocéros et les éléphants

Le braconnage des rhinocéros en Afrique du Sud, pour leur cornes aux vertus supposément aphrodisiaques, a fait beaucoup moins de victimes en 2018, une baisse spectaculaire qui devrait se poursuivre en 2019.

Quant aux éléphants, chassés pour leurs défenses, les législations en leur faveur se multiplient. La Chine a interdit le commerce de l’ivoire le 31 décembre 2017. Hong-Kong, plaque tournante du commerce asiatique, a pris la même décision cette année mais l’entrée en vigueur n’est prévue qu’en 2021. En Europe, la législation concernant la vente d’ivoire a été renforcée au Royaume-Uni en 2018.

6 – La Belgique adopte de code du bien-être animal

Depuis le 1er janvier 2019, le nouveau code wallon du bien-être animal est entré en vigueur. Il n’a certes pas été créé entièrement l’année dernière puisqu’il est le fruit d’un travail de quatre années, mais c’est bien en 2018 qu’il a été adopté.

Son premier article stipule que l’animal est un être sensible. L’une des principales mesures interdit à quiconque d’attacher un animal de façon continue, et il faudra désormais un permis pour détenir un animal.

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Voici l’animal le plus braconné au monde…
et ceux qui font tout pour le sauver

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