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À Bondons, en Lozère, l’angélus perturbe une vacancière

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L'église de Les Bondons, Lozère, France

Photo: Wikipédia

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Dans la petite commune de Bondons en Lozère, le maire, Francis Durand, a reçu au courrier une réclamation peu habituelle…
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En effet, une dame, qui logeait pour ses vacances dans le gîte communal de Malbosc, s’est plainte d’être chaque jour réveillée par les cloches du village à 7 heures du matin.
Ce gîte jouxte l’église puisqu’il s’agit de l’ancien presbytère transformé en locations saisonnières.
Le maire, qui exécute son tout premier mandat en tant que tel, habitué à gérer des soucis de voisinage, ne s’attendait pas à une demande aussi surprenante ainsi que l’explique le journal Midi Libre.
Il raconte que les cloches sonnent à 7 heures, puis à midi et enfin à 19 heures, rythmant ainsi depuis toujours les journées de cette bourgade, à l’instar de nombreux villages français.
La dame à l’origine de cette lettre explique qu’elle aspire au repos pendant ses quinze jours de vacances et demande « que l’horaire de sonnerie de la cloche du presbytère puisse être décalée car c’est franchement rude d’être réveillés tous les matins à 7 heures alors que nous sommes en congés ».
Le maire Francis Durand ajoute « qu’elle en a d’abord parlé à l’employée communale qui s’occupe des gîtes, puis m’a demandé de faire intervenir mon personnel technique pour modifier la sonnerie. Mon personnel technique ? Mais elle a déjà vu tout le monde, je n’ai pas de personnel technique ! »
Il nous fait savoir que décaler l’horaire de sonnerie de la cloche nécessiterait de faire appel à une société spécialisée : « Ça nous ferait payer le déplacement, puis de nouveau pour remettre la cloche au départ des locataires. Et si on la règle à 9 heures, et que les suivants demandent 10 heures, on fait quoi ? »
Il n’a donc pas l’intention de soumettre la cloche au silence, ni de modifier les horaires de sa sonnerie. Il renchérit : « C’est un presbytère, c’est à côté de l’église, il y a une cloche, voilà ». De la même manière « qu’il y a des mouches – en bas, c’est les moustiques ; ici, c’est les mouches – et des coqs ».
Le maire ajoute que la vacancière tient à faire une réclamation auprès de l’organisme qui gère la location des gîtes communaux prétextant que cette nuisance sonore n’aurait pas été précisée dans l’annonce.
Il conclut : « En ville, le bruit, c’est toute la journée ».
Malbosc, située au bout d’une petite route sinueuse, est donc un havre de paix, hormis quand la cloche sonne et que le coq chante !