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Un musicien à propos des artistes de Shen Yun : « Un travail merveilleux, au millimètre près! »

13 mai 2018

Pour ses dernières représentations de 2018 en France, la compagnie Shen Yun Performing Arts se produisait à guichet fermé au Grand Théâtre de Provence d’Aix-en-Provence. Les spectateurs étaient venus en couple, en famille ou entre amis.

Couples et amis pourraient ainsi qualifier les Vauthey et les Pastourelli, unis par une même passion, la musique. Ces deux couples de retraités dynamiques ont ainsi monté un petit orchestre, donnant un nouveau souffle à leur passion de toujours. « Nous sommes venus de Toulon ! Quand nous avons vu la pub, nous nous sommes concertés et nous nous sommes dit : « Il faut aller le voir ! », s’est exclamé Gérard Vauthey.

Ils ont bien sûr été séduits par l’orchestre, visible depuis la fosse : « C’est génial ! Tous ces musiciens ! C’est quelque chose de particulier… C’est déjà une musique particulière par rapport à ce que nous, on connaît ! Et la façon qu’ils rentrent tous, les uns derrière les autres ! »

Gérard Vauthey. (Da Ji Yuan)

L’orchestre de Shen Yun réussit en effet l’exercice si périlleux d’harmoniser les sonorités orientales et occidentales. Sur le site fr.shenyunperformingarts on peut ainsi lire : « Est-il possible pour les sons dissemblables de l’Occident et de l’Orient de s’harmoniser ? Beaucoup ont essayé et ont échoué. Cependant, l’orchestre de Shen Yun Performing Arts parvient à combiner sans difficulté ces deux systèmes afin de créer une résonance nouvelle et harmonieuse. C’est ce qui le rend exceptionnel. »

Un orchestre doit son succès à la virtuosité de ses musiciens, mais aussi à l’efficacité de son chef d’orchestre, et cela Gérard Vauthey n’y a pas été insensible : « Le chef, je l’ai juste entraperçu, c’est quelqu’un qui est profondément imprégné par cette musique-là, pour arriver à bien maîtriser l’orchestre ! Et après, tout en découle, vous avez les danseurs, vous avez tout ça ! » Ce « musicien amateur », comme M. Vauthey aime à se définir, a su reconnaître le travail d’entraînement et les innombrables « répètes » qui jalonnent le quotidien des artistes de Shen Yun entre deux représentations : « Cela ne s’invente pas un truc comme ça, le travail qui a été effectué ! C’est quelque chose de merveilleux ! Rien ne s’improvise, il n’y a aucune improvisation ! Tout est au millimètre près ! »

Les couples Vauthey et Pastorelli (Da Ji Yuan)

Le résultat obtenu est alors une synchronisation parfaite entre l’orchestre, les danseurs ainsi que le fond de scène animé, lequel donne l’impression que les danseurs y pénètrent, sautant allègrement du monde réel de la scène à celui, virtuel, du fond de scène numérique. « Les effets avec l’écran sont assez « bluffants », on voit très bien que lorsqu’ils jouent sur la scène, ils passent derrière, mais la synchronisation avec ce qui se passe à l’écran est vraiment bien ! », précise M. Vauthey.

Pour M. Vauthey, la beauté du spectacle provient sans doute de ce « principe chinois » expliquant, selon lui, ceci : « Il faut être bon à l’intérieur pour pouvoir démontrer qu’on est bon à l’extérieur. Donc s’ils sont bons à l’intérieur, automatiquement ils peuvent faire quelque chose de bon à l’extérieur. »