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1.000 tracteurs vont perturber la circulation à Paris le 27 novembre 

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Photo: FRED TANNEAU/AFP via Getty Images

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Les agriculteurs de la FNSEA et des JA du grand bassin parisien ont annoncé vendredi que 1.000 tracteurs allaient converger vers Paris le 27 novembre dans le cadre d’une mobilisation nationale destinée à exprimer le « ras-le-bol » de la profession.
« L’heure est au ras-le-bol! », indiquent les agriculteurs en listant les raisons de leur mécontentement: « Traités de libre-échange, mesures règlementaires franco-françaises qui plombentla performance des exploitations, les importations distorsives, loi Egalim qui n’est pas appliquée dans son intégralité ».
« Les agriculteurs attendent du Président de la République des engagements fermes en adéquation avec ses prises de positions. En une phrase: la France a-t-elle encore besoin de ses paysans? », interrogent-ils dans un communiqué de la FDSEA et des JA (Jeunes Agriculteurs) Ile-de-France, et de la FNSEA Grand Bassin parisien.

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« Plus de 1.000 tracteurs venus des régions Hauts-de-France, Normandie, Ile-de-France, Grand-Est, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté se donnent rendez-vous à Paris » le 27 novembre, préviennent-ils.
« Ils seront dès 6 heures du matin aux portes de la capitale », sur les autoroutes « A1, A4, A5, A6, A10, A11, A13, A14, A15 », et sur les nationales « N1, N2, N12, N20 », précisent-ils.
Pour le reste de la France, « les formes d’actions varieront en fonction des territoires et des productions », selon la FNSEA.
Dans la continuité des deux actions syndicales des 8 et 22 octobre, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs se mobiliseront « pour demander aux distributeurs et industriels de permettre le retour à un revenu décent pour les agriculteurs, et à l’État de transformer ses promesses en actes concrets: pas de distorsions supplémentaires », indiquent les deux syndicats.
Lors de la dernière journée d’action, le 22 octobre, les paysans s’étaient rassemblés devant les préfectures de la France entière, interpellant le chef de l’État par les mots « Macron, réponds-nous! ».
Emmanuel Macron l’avait fait depuis Mayotte où il était en déplacement, déclarant qu’il jugeait « inacceptables » les attaques contre les agriculteurs.