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Aux États-Unis, le New York Times recrute une journaliste accusée de racisme envers les Blancs et déclenche la polémique

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Durée de lecture: 4 Min.

Après avoir annoncé le recrutement de Sarah Jeong, une journaliste américaine d’origine sud-coréenne, le New York Times fait face à une vive polémique en raison de plusieurs tweets racistes publiés par la jeune femme, accusée de nourrir une véritable haine envers les Blancs.
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Journaliste spécialiste des sujets liés aux nouvelles technologies, Sarah Jeong se retrouve sous le feu des projecteurs après la découverte des propos offensants envers les Blancs qu’elle a tenus sur Twitter entre 2013 et 2015.
« C’est fou la joie que je ressens à être cruelle envers les vieux hommes blancs », écrivait-elle le 24 juillet 2014.
Ou encore, le 16 août 2014 : « Les Blancs ont cessé de se reproduire. Vous êtes proches de l’extinction. C’était mon plan depuis le début.»
« Les putains de Blancs qui donnent leur opinion sur Internet sont comme des chiens qui pissent sur les bouches à incendie », ajoutait la jeune femme le 28 novembre 2014.
Avant d’affirmer le 23 décembre 2014 : « Les Blancs étant génétiquement prédisposés à brûler rapidement lorsqu’ils s’exposent au soleil, alors, logiquement, ils sont faits pour vivre sous terre comme des gobelins. »
Quelques jours auparavant, elle lançait le hashtag « #SupprimezlesBlancs » sur le célèbre réseau social.
Face au tollé provoqué par le recrutement de Sarah Jeong, le New York Times a publié un communiqué pour justifier sa décision, soulignant « le travail exceptionnel qu’elle a accompli sur les sujets liés à Internet et aux nouvelles technologies, collaborant avec plusieurs journaux respectés. »
Selon le quotidien américain, les tweets racistes de sa future journaliste imitaient simplement « la rhétorique de ceux qui l’avaient elle-même harcelée » à cause de ses origines asiatiques.
« Pendant un certain temps, elle a répondu au harcèlement dont elle était victime en reprenant la rhétorique de ceux qui la harcelaient », écrit ainsi le New York Times.

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Une forme d’inversion accusatoire condamnée par plusieurs internautes pour qui les attaques subies par Sarah Jeong ne peuvent en aucun cas justifier la violence de ses propos envers les Blancs.
Face à la polémique, la journaliste a déclaré comprendre que ses propos pouvaient être considérés choquants « hors contexte ».
Elle a expliqué que ses tweets étaient « satiriques », avant de « profondément regretter d’avoir imité le langage de [ses] harceleurs ».
La jeune femme a aussi affirmé que ses violentes attaques envers les Blancs n’étaient pas destinées « au grand public », car « le grand public ne participe pas à des campagnes de harcèlement », avant de publier deux tweets particulièrement offensants qu’elle avait elle-même reçus en 2014 via Twitter :

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« Si je te vois, je te frapperai en plein dans ta tête de lesbienne », écrivait un utilisateur de Twitter à l’encontre de Sarah Jeong le 30 octobre 2014.
« Ferme-la, bouffeuse de chiens jaune», poursuivait un autre internaute.
À la suite de la polémique née du recrutement de Sarah Jeong par le New York Times, plusieurs membres de la profession ont manifesté leur soutien envers la journaliste outre-Atlantique.
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