Brésil: pendant une IRM, son arme à feu se déclenche et le tue

Par Robin Lefebvre
14 février 2023 17:56 Mis à jour: 14 février 2023 17:59

Un avocat brésilien de 40 ans, Leandro Mathias de Novaes, est mort le 6 février 2023. Il avait une arme à feu dans la poche alors qu’il accompagnait sa mère passer une IRM. Le champ magnétique généré par la machine aurait provoqué le déclenchement de l’arme.

C’est une visite médicale qui a tourné au drame. Au Brésil, un homme, avocat de profession, a accompagné sa mère pour passer une IRM (imagerie par résonance magnétique) en janvier. Selon CNN Brasil, il portait discrètement sur lui son arme à feu.

Durant l’examen, le champ magnétique émis par l’appareil a cependant déclenché son arme. Grièvement blessé à l’abdomen, il a succombé à ses blessures lundi 6 février 2023.

Comme le rapporte CNN Brasil, l’avocat n’aurait pas respecté les conditions d’entrée, malgré la signature d’un formulaire dans lequel il s’engageait à suivre le protocole.

« Nous tenons à souligner que tous les protocoles de prévention des accidents ont été suivis par l’équipe de Cura (nom du laboratoire), comme c’est la coutume dans toutes les unités. La patiente et son accompagnateur ont tous deux reçu les instructions appropriées concernant les procédures d’accès à la salle d’examen et ont été avertis de l’enlèvement de tout objet métallique », a expliqué le laboratoire concerné à The Independant.

Une histoire dramatique qui rappelle l’importance d’enlever tout objet métallique avant d’entrer une salle d’IRM: cela concerne les bijoux, les piercings, les lunettes, les prothèses dentaires… et bien entendu les armes à feu.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.