Cahors : une jeune médecin démissionne et dénonce la gestion du coronavirus

Par Nathalie Dieul
26 mai 2020 00:50 Mis à jour: 26 mai 2020 00:50

En tant que médecin généraliste depuis 14 ans à la maison de la santé de Prayssac, dans le Lot, Magali Roussilhe voulait depuis plusieurs mois se retirer du système de santé tel qu’organisé par l’État. La crise du coronavirus et la manière dont elle est gérée par le gouvernement ont eu pour effet de précipiter sa décision.

C’est un véritable coup de tonnerre dans le milieu médical. Cette jeune médecin, qui avait décidé « de faire les choses en douceur », a finalement choisi de se retirer bien plus rapidement que prévu, rapporte Actu Lot.

« Ma décision peut avoir un côté brutal, mais elle intervient à la suite d’annonces qui m’ont choquée les unes après les autres », explique celle qui exerçait sa profession dans la vallée du Lot et du vignoble.

Pendant le confinement, le Dr Magali Roussilhe a travaillé en respectant les protocoles sanitaires. « Cela ne m’a pas empêchée pour autant de me poser des questions sur tout ce qui nous était demandé. Je dois dire que je ne suis pas du tout d’accord avec la manière dont a été organisée cette lutte contre l’épidémie de Covid-19 », raconte-t-elle.

Parmi les dernières annonces de la Sécurité sociale qui ont choqué la jeune femme figure celle concernant le traçage des patients testés positifs au nouveau coronavirus et de leurs proches : « Cette démarche nous est imposée par la loi, et là, je ne peux pas, ce n’est plus possible ! En conscience, je dis non ! »

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La différence avec les autres maladies telles que la méningite, la rougeole ou la tuberculose, qui doivent obligatoirement être déclarées par le médecin, consiste à ce que dans le cas du Covid-19, « ce sont des millions de gens qui vont être concernés », au lieu d’un « nombre très réduit de personnes ».

« Je suis profondément choquée par ce fichage, car il faut bien se rendre compte que le test implique le fichage, dès lors que vous êtes positif au Covid-19 », assure le Dr Magali Roussilhe, pour qui « il est devenu pour moi impossible de pratiquer mon métier de médecin généraliste, dans de telles conditions. »

En tant que mère de famille, la médecin s’oppose donc au fait que ses enfants soient testés.

« Je refuse également le vaccin à ce sujet, si l’on en découvrait un », précise celle qui n’a pourtant pas une position anti-vaccin – elle a été vaccinée elle-même et ses enfants aussi. Cependant, elle a pris cette décision « parce que nous sommes en présence d’un virus qui mute, parce que ce vaccin est réalisé dans la précipitation et je m’en méfie ! »

Elle avait déjà été choquée par l’obligation vaccinale en 2018, qui imposait 11 vaccins. « Il n’est pas sain qu’on ne puisse pas remettre en question certaines vaccinations » et qu’il ne soit pas permis de « critiquer les vaccins en général », estime-t-elle.

« Jusqu’à présent, j’essayais de concilier les contraintes de l’exercice du métier avec une certaine forme de liberté. Là, je me rends compte que ce n’est plus possible ! »‘ s’exclame celle qui remet en cause l’organisation du système de santé français et qui portait déjà « le projet d’exercer la médecine dans les prochains mois, hors convention avec la Sécurité sociale. »

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