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Carburants: un retour à la normale la semaine prochaine, « c’est très long », juge Marine Le Pen

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Photo: by STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Un retour à la normale dans les stations-service privées de carburant la semaine prochaine, comme promis par l’exécutif, « c’est très long » pour les Français, a estimé vendredi la cheffe de file des députés Rassemblement national (RN) Marine Le Pen.
« C’est très long parce que, non seulement il y a une pénurie, mais de surcroît un certain nombre de stations ont perdu la raison. Ce matin j’ai encore vu du gazole à 2,46 euros. C’est inabordable pour les Français », a affirmé Mme Le Pen à l’issue d’une rencontre sur les retraites avec la Première ministre Elisabeth Borne.
« Il faut vraiment que le gouvernement mette tout en œuvre extrêmement rapidement, parce qu’il n’a pas été capable d’anticiper, pour résoudre le problème », a-t-elle insisté, considérant qu’« il n’y a pas eu de gestion de la crise » par l’exécutif.

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« Le gouvernement n’a rien anticipé. Il n’a rien vu arriver et il se retrouve dans une situation où on l’attend, on attend qu’il intervienne », a-t-elle ajouté. Il « a mis des jours et des jours à prendre conscience que la situation était grave », a encore déploré Mme Le Pen.
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, « que j’ai appelé le « porte-mensonges » du gouvernement nous a expliqué il y a quelques jours qu’il n’y avait pas de pénurie. Donc ce décalage entre les mensonges proférés par le gouvernement et la réalité de ce que vivent les Français devient vraiment insoutenable », a encore dit la députée du Pas-de-Calais.
Olivier Véran avait réfuté le terme de « pénurie » le 5 octobre, alors que les files à la pompe se formaient déjà dans les Hauts-de-France.
Le président Emmanuel Macron a promis mercredi que la situation allait « revenir à la normale » la semaine prochaine, et Elisabeth Borne, qui a procédé à des réquisitions de personnel dans deux dépôts, a évoqué vendredi des « signes d’amélioration » dans la distribution de carburants, malgré la poursuite de la grève initiée par la CGT dans les cinq sites TotalEnergies.