Catastrophe de Gênes : Matteo Salvini et Luigi Di Maio acclamés par la foule pendant les funérailles des victimes

20 août 2018 19:09 Mis à jour: 20 août 2018 19:09

Le 18 août, l’Italie a rendu hommage aux victimes de la catastrophe de Gênes dans un grand hall du parc des expositions de la ville. La foule a longuement applaudi à la lecture des prénoms des victimes. Matteo Salvini et Luigi Di Maio ont également été acclamés à leur arrivée.

Organisées dans un grand hall du parc des expositions de Gênes, les funérailles des victimes de l’effondrement du pont Morandi se sont déroulées de manière sobre et solennelle.

Des milliers d’habitants de la ville de Gênes et une partie des familles des victimes – plusieurs avaient décidé de ne pas assister à la cérémonie – ont rendu hommage à celles et ceux ayant perdu la vie pendant la tragédie.

Les plus hauts responsables de l’État et toute la classe politique italienne ont également assisté aux funérailles nationales qui ont duré un peu plus d’une heure.

La foule a longuement applaudi à l’évocation du nom de chacune des 38 personnes qui ont perdu la vie dans la tragédie (le bilan a depuis été porté à 43 morts). Elle a aussi salué chaleureusement les secouristes venus se recueillir auprès des dépouilles des victimes.

Matteo Salvini et Luigi Di Maio, les deux hommes forts du jeune gouvernement qui préside aux destinées de l’Italie depuis le 1er juin, ont également été très acclamés à leur arrivée.

De nombreuses personnes ont tenu à serrer la main, à étreindre ou à embrasser le ministre de l’Intérieur et le Vice-Premier ministre italiens qui ont reçu de nombreuses marques de soutien.

Des applaudissement nourris et une effusion qui contrastent avec l’accueil réservé à plusieurs membres de l’opposition comme Roberta Pinotti – ministre de la Défense sous le gouvernement précédent, elle est originaire de Gênes où elle a exercé le métier d’enseignant – ou Maurizio Martina – actuel secrétaire du Parti démocrate – qui ont été hués par la foule, celle-ci n’ayant pas hésité à manifester sa colère par des injures et des sifflets.

Près d’une semaine après l’effondrement du pont Morandi, pompiers et secouristes ont mis un terme aux opérations de sauvetage mais poursuivent toujours leurs recherches pour retrouver d’éventuelles victimes non signalées.

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